vendredi 9 décembre 2016

Premier rencard avec (on va l'appeler) Hector / Ma vie est un gag

J’ai sympathisé avec un mec cool sur Badoo, et on a vite décidé d’aller prendre un verre. On avait beaucoup déliré par messages, il m’a trouvé « atypique et très marrante », bref, ça s’annonçait bien. On a été prendre un verre ce soir.
Il a 36 ans, ce qui est un peu plus âgé que ce que je cherche, mais ça passe : j’ai pas non plus envie de me mettre des barrières, surtout quand le feeling semble bien passer. Et il n’a pas d’enfants – là ça m’aurait plus embêtée.

jeudi 8 décembre 2016

Etre attentionnée est-il le plus court chemin vers ses bras ?



J’ai souhaité sa fête au mec-de-la-salle-de-sport. Pas que je sois une fana des fêtes à souhaiter : en général, ça me passe des kilomètres au-dessus de la tête. Mais c’était un bon prétexte pour lui envoyer un message.

dimanche 4 décembre 2016

La nouvelle année commencera en décembre (j'ai dit) / Rendez-vous chez le Sophrologue

Décembre commence, et j’ai décidé que c’était le début de ma nouvelle année, de ma nouvelle philosophie, ou du moins d’une nouvelle façon de penser, d’agir, et… Bref, de mes bonnes résolutions.
Oui, je décide arbitrairement que je ne vais pas attendre janvier, juste parce que c’est officiellement la nouvelle année.
Et puis je vais pas repousser d’un mois mes bonnes résolutions, juste pour coller au calendrier.
Et j’ai pas envie d’appeler ça autrement que « bonnes résolutions ».
Bref, tout ça n’a aucun sens, mais je me comprends.

(Fin de l’intro)

mercredi 30 novembre 2016

Une nouvelle nuit dans ses bras

Moi qui pensais ne plus avoir de nouvelles du mec-de-la-salle-de-sport, j’ai eu la surprise de recevoir un message de lui dimanche soir. Je sortais du boulot, il me demandait ce que je faisais le soir (je ne suis pas naïve, je sais bien que ce genre de message signifie « passons la nuit ensemble »).

mardi 29 novembre 2016

J'ai vécu avec un homme asexué

Je vous parlais ici des hommes qui n’aiment pas le sexe (en général), et surtout de mon expérience particulière. J’ai beaucoup insisté sur le fait de rester lucide (j’ai beaucoup insisté hein ?) (Normal, c’est un très bon conseil). Parce que je ne l’ai pas été. DU TOUT. Et je réalise aujourd’hui à quel point je me suis bousillée dans notre histoire.

samedi 26 novembre 2016

Du résultat du concours, de l'équilibre du carré, et de l'utilité des listes



C’est donc officiel, j’ai (encore) raté le concours. Quelque part, je le savais : le jury ne s’était vraiment pas bien passé. Mais j’espérais un peu que leurs remarques odieuses étaient un test (que j’avais brillamment relevé), que le vieux qui s’est endormi jouait la comédie (et que mon attitude stoïque faisait de moi une professionnelle), ou alors simplement que sur un malentendu, je méritais la note maximale… Eh bien non. Pas de malentendu. Pas de concours. Pas de champagne en 2016.

Et j’aurais plus qu’à recommencer dans 2 ans – oui, ça serait trop simple si c’était tous les ans.

jeudi 24 novembre 2016

Les hommes qui n’aiment pas le sexe

Ou « Les hommes veulent faire l’amour, les femmes ont la migraine… Sauf quand c’est l’inverse »

J’ai toujours pensé, alimentée par une société qui nous vend des stéréotypes, que les hommes étaient des obsédés. Ou, dans le moins pire des cas, qu’ils avaient tout le temps envie. Je n’ai jamais trop remis en question cette image, que j’avais intégrée sans y penser.

Mais quid des hommes sans libido ?!

mardi 22 novembre 2016

Aujourd’hui, j’ai fait un premier pas

J’ai pris rendez-vous chez le "sophrologue" (ou Dieu sait ce qu'il est au juste) dont je parlais ici. Je l’ai eu au téléphone. On a eu du mal à se joindre depuis mes messages de dimanche – et faut croire que je suis vraiment décidée, pour m’accrocher comme ça, et être prête à faire une centaine de bornes pour le voir (oui, évidement, il n’est pas dans ma ville. Ni dans mon département. Mais bon. Je… Pffff…. Nan, jpourrais pas l'expliquer, j’aime bien me compliquer la vie, c’est tout. Et je suis têtue. Et donc je vais faire ces 140 bornes avec mon tacot, dont le levier de vitesse m'est resté dans la main il y a une semaine, oui, merci. Qu'on me dise encore que je ne suis pas optimiste).

dimanche 20 novembre 2016

De l'inconstance... sauf de mes idées noires

Cette (drôle de) semaine j’ai fait des choses, parfois biens, parfois moins biens. Mais elles ont eu le mérite de me faire réfléchir. (Espérons que c'est un bon début, et pas juste un sursaut d'agonie de mon cerveau)
[Oh, et au fait, j’ai récupéré ma voiture. Et je me suis fait arnaquer par le garagiste – mais je crois que c’est l’ordre naturel du monde. Une de mes collègues m’a dit de lire « Matilda » à ce propos]

mercredi 16 novembre 2016

C’est pour quand les bonnes nouvelles ?

Je me sens complètement dépassée : outre le fait que je traine mon célibat comme un nuage noir au-dessus de ma tête, j’ai l’impression de cumuler les tuiles depuis 7 jours.

samedi 12 novembre 2016

Les hommes qui ne sont pas amoureux ne sont pas fréquentables

Hier j’ai été boire un verre avec « L’homme de ma Vie ». Depuis qu’il n’est plus avec la fille dont il était amoureux, il rencontre d’autres filles… (rappelez-vous) Et il se transforme en mec célibataire hetero lambda, autrement dit, en connard.

mardi 8 novembre 2016

Aujourd'hui j'ai passé un concours / Les adolescentes sont des pestes

Et donc aujourd'hui j'ai passé un oral de concours, pour tenter d'évoluer dans ma carrière, avoir une situation, etc etc. Je ne vais pas vous refaire ma présentation professionnelle-en-5-min-chrono-si-vous-dépassez-on-vous-coupe.
D'ailleurs je ne m'étalerai pas plus sur ledit oral, parce que je suis énervée, déçue, en colère, dégoutée, triste, affligée, avec un gros sentiment d'injustice.
Comprendre : ça ne s'est pas bien passé.

lundi 7 novembre 2016

Triste XXIe siècle – Que font les hommes ?

Pourquoi à notre époque y-a-t-il tant de femmes trentenaires désorientées ? Pourquoi la quête du couple devient aussi compliquée que celle du Graal ?! On en a entendu parler (à la taverne), certains l’ont vu (enfin quelqu’un a dit que quelqu’un a vu quelqu’un qui…), mais les témoignages ne sont pas toujours vérifiables.


Pourquoi à notre époque, l’amant idéal est un vibromasseur, et la satisfaction tient à un paquet format familiale de piles AAA ?

samedi 5 novembre 2016

Mademoiselle ouvre un blog

Qu'est-ce qui amène quelqu'un à ouvrir un blog, comme ça, à l'arrache, un samedi soir ?

Forcément une envie (un besoin ?) de s’épancher (loooonguement) sur des angoisses existentielles. En l'occurrence, dans mon cas, celle de finir seule, sans enfants, pendant que le reste de ma famille enfante à tout va (et donc forniquent, les salauds). Et une monstrueuse impression de ne pas avancer.

Et puis le blog de Titiou Lecocq (que je lovelove d'amour) est né d’une rupture. Alors pourquoi pas moi ? 

Cela dit, deux précisions importantes :
1. Je m’identifie beaucoup à Titiou Lecocq, qui s’est séparé à 28 ans et a pas mal ramé (et je me rassure en voyant qu’elle a une vie de famille aujourd’hui. Même si, à la lecture de « Sans télé, on ressent d’avantage le froid », que je vous recommande plus que chaudement, je me dis que mon parcours ne sera forcément pas le même – je suis trop freak-control pour être elle)
2. Je ne viens absolument pas de me séparer. Je l’ai fait il y a un an et demi (j’arrondis à deux, lorsque j’ai envie de me plaindre. J’ai très envie d’arrondir à deux, là, tout de suite, sachez le. Ca doit être l'effet "samedi soir").

Cette intro faite, je peux entrer dans le vif du sujet : mes angoisses existentielles semblent prendre forme. DEUX ANS, bordel (okay, un an et demi) (Un an et presque trois quart, quand même). Alors que mon ex-mec avait déjà quelqu’un alors qu’on était encore ensemble - certes, je ne vous cacherais pas que ça a été l’une des raison décisive de notre séparation. Mais quand même, tant de temps après, je me sens un peu floué. Au jeu de « qui a le mieux rebondit » (a.k.a "le concours de bites"), je me sens minable.

Je savais bien qu’en le quittant, j’aurais du mal à me remettre avec quelqu’un. Pas parce que, comme il a essayé de me le faire croire, je suis une personne insupportable et à moitié folle (je le suis – comme tout le monde). Mais parce que je suis complètement incapable de comprendre comment les gens se rencontrent, se séduisent, se mettent ensemble. Je savais que je le savais – mais j’avais un espoir un peu candide d’avoir évoluée, qu’à mon âge, je n’aurai plus les mêmes problèmes qu’avant, quand j’avais 23, 24 ans.  Que j'étais désormais plus mûre, moins timide, moins asociale...
Eh bien NON. Ca, ça n'évolue pas. Quand on est handicapée sociale, on le reste. Point.

J’aimais être en couple parce que l’angoissante phase de célibat/obligation de séduction était fini, remplacé par le confortable sentiment de ne plus avoir à vivre ça. D’être casé. Plus sur le marché. Plus de pression. Et puis j'aimais notre couple. J'aimais qu'on soit deux pour affronter la vie. J'aimais ne plus être seule.
Mais mon couple a arrêté d’être rassurant et épanouissant. Et j’ai fini par dire stop, face à de trop nombreux problèmes. Et ça a été un très bon choix pour moi. 
Mais le retour à la case « j’ai envie de quelqu’un et je suis incapable de le trouver » est très très dur.

Il y a certes la pression de la famille - mais honnêtement, ce n'est pas ce qui m'embête le plus. Les « Alors les amours ? » , ce n'est pas si terrible quand on le prend avec humour. 

Non, la vraie pression, c’est moi qui me la mets. 

Je suis tombée sur un Buzzfed un peu naze «14 Signs You Are Really, Truly An Adult ». (Je mets le lien, mais il ne vaut pas le détours, soyez prévenu). Le seul truc qui m’a fait tiquer, c’est « Baby announcements are met with joy, not despair ». Et là j’ai réalisé un truc qui me trotte depuis quelques temps : les annonces de grossesses (quelles soient dans mon entourage ou juste dans une série télé) me fichent des sueurs froides. Et je me demande, trempée dans ma sueur glacée, si moi, un jour, je vivrai ça. Et ça me fiche une trouille monstre. Parce que je me dis que peut-être que non. Et c’est un sentiment très douloureux. [Pourtant, ça fait des années que j’essaie de faire croire à tout le monde que je hais les enfants. Et que je les trouve répugnants. Et que je n’en veux pas]

Associé à ça que depuis cette année, plus personne ne m’appelle « Mademoiselle ». Ils se sont tous donnés le mot : j’ai eu 29 ans, et boum, je passe au « Madame ». Je ne fais plus partie de la catégorie des jeunes. Nos stagiaires me vouvoient spontanément – ça aussi c’est nouveau. Je constate un subtil changement dans ma relation avec les gens. Quelque chose s’est passé, à l’insu de mon plein gré, et me voilà "Madame".
Et j’ai juste envie de leur dire : « Hé, je ne suis pas une madame arrêtez ! Je ne suis pas mariée, j’ai pas de mec, je suis toujours jeune et con, je sors beaucoup et je bois trop, et la dernière fois que j’ai été en boîte, j’ai surtout vu les chiottes parce que j’ai fait que vomir pendant 2h (et je ne boirais plus jamais de vodka) ».

Mais entre vous et moi, mes 30 ans qui approchent (dans 7 mois précisément) me fait me dire que j’ai intérêt à me faire à l’idée que je ne suis plus, aux yeux du monde, ce que j’ai l’impression d‘être.

La prochaine fois, j'expliquerai ce que j'ai foutu depuis deux ans/un an et demi. Je parlerai peut-être de la vraie raison qui m'a fait ouvrir ce blog. Ou je ferai une lettre ouverte à mon ex. Ou un peu de tout ça en même temps.