lundi 30 décembre 2019

Le traquenard, le doute, le sourire, le verre, le sursaut, le cadeau de noël


Je m'en apercevais depuis déjà un moment :
Un jour, au boulot, j'ai pensé au fait que je verrais Isaac le soir, et j'ai pensé à sa façon de parler, son rire, sa démarche, les expressions désuètes qu'il adore utiliser. De visualiser tout ça, j'ai été prise d'une bouffée d'affection et j'ai réalisé à quel point je l'avais dans la peau.
Comme une évidence.


Et je ne mentionnerai pas le vol (appelons ça un emprunt provisoire) d'un de ses pull juste pour avoir son odeur avec moi lorsqu'on ne se voit pas.

vendredi 27 décembre 2019

Les hommes de ma vie : Que sont-ils devenus ?


Lorsque Tabi, le New Kid on the Blog m'a suggéré de faire un petit "Que sont-ils devenus ?" au sujet des mecs qui sont passés sur ce blog (et accessoirement dans ma vie), moi qui adore les statistiques et les bilans, j'ai sauté sur l'occasion.
Nous vivons une époque formidable.

mardi 24 décembre 2019

samedi 21 décembre 2019

Peur de le perdre


Ma peur s’est amplifiée.
J’ai passé 4 jours à me persuader qu’Isaac allait me quitter.
J’ai décidé de le quitter. Je ne pouvais pas imaginer retraverser une souffrance comme celle ressentie avec Charles-Henri.

mercredi 18 décembre 2019

dimanche 15 décembre 2019

Victoria : le bilan de l'introspection

Il y a eu le weekend du 9 novembre, a.k.a la fin de l'introspection de Victoria, que j'ai passé dans une certaine angoisse, d'autant plus que nous avions convenu avec Isaac de ne pas nous contacter.
Nous devions nous voir le mardi, et finalement, lundi en fin de journée, il m'envoie un message : "Est-ce que tu es disponible ce soir ? J'hésitais à rentrer après ce long weekend..."
Comme j'étais fébrile de connaitre le fin mot de tout ça (et savoir s'il me quittait ou non), je lui ai dit de venir.

jeudi 12 décembre 2019

Résultat du concours

C'était le gros objectif de 2019, affiché face à mon lit pour me booster tous les jours
Après l'oral du concours, on nous avait dit "vous aurez les résultats dans 3 semaines".
...
Et mes collègues et moi, nous nous sommes mis en tête que les résultats tomberaient la deuxième semaine.

lundi 9 décembre 2019

Femme fontaine


Je devais retrouver Isaac un lundi soir - mon jour de congé habituel, et le jour du début de sa semaine de travail. Je devais arriver à 18h30, et puis il y a eu mon entretien de chaudière qui a duré très longtemps, puis j'ai voulu peindre, puis j'ai voulu avancer dans ma lecture du livre d'Isaac. D'ailleurs entre nous, je me suis procuré son livre totalement en secret, fantasmant par avance le moment où je lui dirais « Ton livre ? Mais je l'ai lu mon amour, d'ailleurs tu veux me le dédicacer ? Quoi ? Comment je l'ai trouvé alors que tu as écrit sous pseudo et que tu ne m'as jamais donné le titre ? Allons ! Je suis juste excellente à dégoter des infos, c'est mon métier ! ». (Dialogue soumis à variation, mais qui se conclu invariablement par lui, fou de désir, qui me fait l'amour immédiatement)
Sauf que son livre est ultra compliqué, qu'il aborde les ressorts sociaux et économiques et historiques de la finance sociale, et qu'au bout de 30 pages, j'ai l'impression de n'avoir rien lu tant je n'y pige que pouic.
Je tairais donc sans doute le fait que j'ai acheté (et lu) son ouvrage, qui se veut un ouvrage de vulgarisation de l'économie sociale pour le grand public [sic].

Bref, j'ai donc levé le nez de ma page 30 avec des larmes dans les yeux après avoir lu 5 fois le même paragraphe (sans être sûre d'y capter grand chose), et j'ai réalisé qu'il était 18h38.

vendredi 6 décembre 2019

Mon chauffagiste a un cœur (et il bat très fort pour son chat)


Tous les ans, lorsqu'on a un chauffage au gaz, il faut faire l'entretien de chaudière.
C'est-à-dire un truc qui coûte une centaine d'euros, qui dure plus d'une heure... Mais qui permet d'éviter de mourir à cause de sa chaudière.
Et pour avoir été intoxiqué au monoxyde de carbone il y a quelques années, et avoir passé la nuit sous oxygène aux urgences, je confirme qu'il vaut mieux opter pour l'entretien de la chaudière.

Mon chauffagiste est un type bourru, ronchon, mais très gentil.
La première fois qu'il est venu, lorsque je venais d'acheter la maison, il me prenait un peu de haut - j'ai bien sentie que, comme beaucoup d'artisan, il avait un petit côté misogyne, qui pensait devoir m'apprendre à purger mes radiateurs.
La deuxième fois qu'il est venu, j'étais en bleu de travail et je pétais toute seule le carrelage de ma cuisine en rénovation et dans ses yeux, j'ai vu des étoiles.
Depuis, il me kiffe.

samedi 30 novembre 2019

Isaac au lendemain de mon oral

 Après mon oral, j'étais rentré chez moi, avec l'impression d'être légère comme une plume.
Isaac m'avait téléphoné à midi pour savoir comment ça s'était passé, et nous avions décidé par la même occasion d'aller ensemble voir le concert que donnait le mec de Copine#1 le lendemain.
Et ensuite, j'ai dormi, dormi, dormi.

mercredi 27 novembre 2019

Cette fille que je ne connaissais pas (apparemment, c'est moi)


La veille du concours.


Je suis partie un dimanche soir, sous la pluie, pour 250 km d'un trajet de cauchemars dans des cols de montagne où il faisait noir comme dans le cul du diable. Copine#1 , qui devait m'accompagner, avait eu un accident de voiture l'après-midi, et je partais donc finalement seule - en essayant de ne pas en concevoir une angoisse supplémentaire.

Outre la visibilité nulle, l'absence totale de lumière, la pluie, et les virages en épingle à cheveux, je crevais de trouille à l'idée d'écraser des animaux sauvages - hérissons en tête de liste.

dimanche 24 novembre 2019

Weekend pluvieux avec Isaac, à la veille du concours


Isaac est donc "en break", en s'apercevant que sa compagne depuis plus de dix ans "n'est pas sûre" d'avoir jamais pris du plaisir avec lui, et comme elle a besoin de deux semaines pour réfléchir à cette question, nous avons décidé de passer un bout du weekend ensemble.

jeudi 21 novembre 2019

Petite (r)évolution

Ça faisait dix jours que je n'avais pas vu Isaac. Nous communiquions par messages, et nous brûlions de nous revoir.
Et puis il y a eu ce texto, qui m'a fait l'effet d'une bombe.
J'étais donc assez anxieuse.

jeudi 14 novembre 2019

Bénévolat (dés)organisé, mon premier amour et autres emmerdes


J'ai grandi au milieu des montgolfières. Mes grand-parents, plusieurs tontons, et maintenant ma mère sont équipiers et bénévoles depuis des années. Nous connaissons donc pas mal de pilotes, et j'ai plusieurs heures de vol à mon actif - je sais que ça fait rêver pas mal de monde, personnellement je suis assez blasée - et traumatisée par des atterrissage très rock n'roll.

Ça faisait des années que je voulais être bénévole pendant l'été pour retrouver une ambiance que j'aimais lorsque j'étais enfant. En plus c'était l'occasion de passer une semaine avec ma famille.

...

Quelle idée à la con !

samedi 9 novembre 2019

Toute l'intensité d'un instant, en un seul mot




Deux jours après notre dernière nuit, je rumine toujours ce mardi que je juge catastrophique, et l'envie est trop forte : je lui propose de me rejoindre chez moi, d'emmener son violon s'il le souhaite afin de répéter. J'ai posé mon après-midi pour pouvoir travailler à la maison, j'ai avancé sur ce que je voulais, je lui envoie un message à 16h30. En précisant que, s'il souhaite avoir une soirée de libre pour lui, je comprendrais tout à fait.

mardi 5 novembre 2019

Un sentiment d'imposture

Je souhaite garder une distance, je souhaite ne pas le revoir trop vite, et ne surtout pas m'attacher, garder tout ça sous contrôle.

...

Enfin, c'est ce que je souhaitais.

jeudi 31 octobre 2019

La fin d'une période : notre bar fétiche ferme


Je ne sais pas ce qu'il y a cette année, mais après la fermeture de ma salle de sport, maintenant c'est au tour de notre bar gay préféré de mettre la clef sous la porte.

J'y ai fait des soirées mémorables, dont certains articles ici gardent la trace, j'y ai galoché mes amis (et aussi des inconnu.e.s), j'ai léché des nuques et des torses, j'ai fini en soutif, j'ai été malade, j'y ai ris, j'y ai pleuré, je m'y suis senti libre et heureuse, le temps d'une soirée... J'y ai des souvenirs indélébiles, et mes meilleurs soirées ont eu lieu là bas.

samedi 26 octobre 2019

Etre prudente ou vivre ?

Après mon précédent article, j'en étais à me demander si j'allais me brûler les ailes dans les bras d'Isaac (peut-être une belle histoire mais un dead end annoncé), ou si je choisissais de me préserver.
Ce que ma Copine number One avait synthétisé en « Est-ce que tu choisis d'être prudente ou de vivre ta life à fond ? »

Mais en réalité, on sait tous que j'avais déjà fait mon choix, pas vrai ?

lundi 21 octobre 2019

Est-ce que cette nuit était un adieu ?


A la suite de la nuit que j'ai passé avec Isaac, j'étais dans un état très étrange, à ne plus trop savoir où j'en étais, comme si je retrouvais soudain la lumière du jour, et que je clignais des yeux sans réussir à m'habituer.

jeudi 10 octobre 2019

Pourquoi l'infidélité ?


Quand tu tapes "infidélité" sur Google, tu tombes même pas sur la définition, mais sur des pages psycho qui te disent que c'est la cause majeur des problèmes de couples. 
... Et des photos au goût douteux.

A la suite de ma nuit avec Isaac, qui m'a bouleversé de bien des façons, et après un débat très intéressante avec Tabi, je me suis beaucoup interrogé sur l'infidélité. 
L’INFIDÉLITÉ, ce gros mot, L’INFIDÉLITÉ, que j'ai vécu tant de fois, L’INFIDÉLITÉ ma hantise et ma blessure éternelle.

J'ai honni l'infidélité pendant des années, m'érigeant en mère courage, « Moi je ne tromperai JAMAIS », ma conscience pour moi, et mon jugement pour les Autres, tous les autres, ceux qui sont malhonnêtes.
(J'ai un côté très manichéen)

Aujourd'hui je me suis fait tromper une fois sur deux dans mes histoires, et je tiens le rôle de "l'autre femme" auprès d'un mec maqué.
Alors, si on en parlait ?

samedi 5 octobre 2019

Un rectangle de ciel bleu nuit : La jouissance d'Isaac



Quand j'y réfléchis, ces dernières années, il y a des hommes qui ont marqués profondément ma vie amoureuse et sexuelle. Je me souviens du mec-de-la-salle-de-sport, avec qui le sexe était une expérience quasi ésotérique et pleine de fou rires et de joie. Miguel et sa compréhension quasi intuitive de mon corps. Le cœur de Charles-Henri, qui battait si fort dans sa poitrine et me faisait me sentir en sécurité. Julien et son délicat cou de cygne.
Tous uniques, tous différents... Et tous m'ont bouleversés, à leur manière.

lundi 30 septembre 2019

Hector, l'éternel (désespérant) retour

Je n'ai pas beaucoup d'estime pour les suites. On pourrait parler de ces films qui ont pléthore de suites (au hasard : 8), où le scénario tient à presque rien, et où le projet est surtout masturbatoire (filles, bagnoles, biceps, flingues). (J'ai besoin d'ajouter un titre ou c'est bon, tout le monde voit ?)

Et donc Hector, on pensait ne plus en attendre parler, à tout jamais.
C'était du moins mon intention.
Parce que ça fait deux ans, tout de même. 
Sauf qu'en deux ans, il n'a jamais jeté l'éponge. Il m'a réécrit, plusieurs fois. Alors ça ressemblait à des suites merdiques, et je n'ai jamais pris la peine d'en reparler, ni même de vraiment faire attention à tout ça.
Sauf qu'après Julien, la moindre intrusion dans ma vie devient insupportable.
Et que lorsque j'ai reçu : 

J'ai juste pété une pile.

vendredi 27 septembre 2019

Le Blog a 3 ans ! (Un air de déjà vu)

Ouh toutes ces paillettes, c'est d'un kitsch, j'adore !

Oui, moi je ne fête pas les anniblog tous les ans, mais tous les 3 ans.
C'est concept.

lundi 23 septembre 2019

Comment Isaac n'a pas dormi dans la chambre d'amis...

.... Ou l'histoire d'une Association de malfaiteurs entre Copine#1, son mec et moi pour mettre Isaac dans mon lit.

mercredi 18 septembre 2019

Histoires d'Airbnb : Le mec qui n'était pas là avec sa femme


Comme je le disais ici, je loue ma chambre d'ami sur Airbnb. C'est finalement assez tranquille, et ça donne parfois des histoires à raconter (on l'a vu avec Julien) - j'en ai quelques unes sous le coude, dont une histoire récurrente de chasse d'eau bousillé, c'est presque un running gag sauf que ça me fait pas du tout marrer, d'ailleurs nous en parlerons une autre fois parce que ça m'énerve déjà.

Parlons plutôt d'Anatole.

lundi 26 août 2019

Fou d'amour : La rupture (seconde tentative)


Après une tentative de rupture au résultat pour le moins mitigé, je me suis échinée à tenter de faire comprendre à Julien que nous gardions contact, mais pas dans une perspective de se remettre ensemble.

samedi 17 août 2019

Fou d'amour : La rupture (1ere tentative)


Après le dernier appel de Julien, je me disais, angoissée, que nous n'en étions (vraiment) pas au même point de notre réflexion. Et qu'il allait falloir que je sois la méchante de l'histoire. Il s'était passé plusieurs jours, pendant lesquels j'essayais de prévoir la conversation. Et, je l'avoue, je ne prenais pas l'initiative de l'appeler : une part de moi se satisfaisait de faire l'autruche, tout en sachant que ça ne pouvait pas - ça ne devait pas - durer. 

Toutefois, à bien y réfléchir, je me suis dit, un peu naïvement, qu'il se rendrait à mes arguments, et qu'il verrait que, d'une part, il m'avait tout de même fait vivre un calvaire, et que d'autre part, il n'était pas en état de partager sa vie avec qui que ce soit.

... C'était vraiment très très naïf de ma part.

samedi 10 août 2019

Un coup de téléphone


Je venais de finir mon précédent article quelques dizaine de minutes plus tôt, je venais d'écrire : 
Et il n'y a rien, ni indices, ni clôture pour m'aider.Et s'il revient sonner chez moi ?Et s'il ne revient jamais ? Et si, et si, et si ?
Mon téléphone a sonné, c'était le numéro de téléphone du père de Julien. Il ne m'avait pas appelé depuis 4 jours, j'avais le sentiment qu'il laissait s'installer une distance. Et je crois que je comprenais cela. Je me suis dit que s'il appelait, c'était qu'il y avait du nouveau. J'ai décroché en chantonnant un "Allô bonjour !".

lundi 5 août 2019

Mon mec est à l'hôpital psychiatrique (suite)

Mardi soir, le père de Julien, alias Julien Senior m'a appelé. Sa voix était chaude et joyeuse. Je me suis aussitôt détendue, et j'ai souri, attendant la bonne nouvelle : Julien était sorti d'isolement le matin. 
Il y sera finalement resté 3 jours. Son père pense tout haut, mais du bout des lèvres, que c'est parce qu'il a été violent. 
On n'en parle pas trop.

vendredi 2 août 2019

lundi 29 juillet 2019

Est-ce que mon mec est encore en vie ?


Je me targue d'être une personne qui sait dénicher des informations : parfois, je me dis que je pourrais être détective privée, et, en toute modestie, que je serais géniale. L'imper m'irait super bien, j'aurais des lunettes de soleil immense, à la Audrey Hepburn, et des bas résilles.
Bref.
Je suis épuisée.
J'ai passé une énième nuit à ne pas trouver le sommeil, et à imaginer Julien mort, de toutes les manières possibles et imaginables. Chaque fois que je rentre chez moi, je fais le tour pour vérifier qu'il n'est pas venu se suicider chez moi (puisqu'il a gardé un double des clefs), que son corps ne repose pas, veines tranchées, dans ma baignoire. Ou qu'il ne m'attend pas derrière une porte avec un couteau (je fais le tour de chez moi avec une pince multiprise en main, juste au cas où) (entre vous et moi, je ne vais pas tenir le coup comme ça très longtemps).

vendredi 26 juillet 2019

lundi 22 juillet 2019

lundi 15 juillet 2019

Le combat des mâles alpha, première partie


Julien déteste Mickaël, mon australien-naturalisé-suisse-ingénieur-en-vélos-électriques. Ça a été immédiat : j’ai accueilli Mickaël (qui vient quasi chaque semaine depuis 8 mois), et Julien l’a haï au premier regard.

jeudi 11 juillet 2019

Le point sur Julien


Julien vient chaque semaine, et je ne comprends toujours pas ce qui se passe. Et certainement pas comment je suis passé de « Je vais créer une poupée vaudou avec ses putains de cheveux et marabouter ce CONNARD » à « Je dors avec lui, ma main dans ses cheveux, et ma bave sur son épaule ».

mercredi 26 juin 2019

Julien, mon (ex) locataire Airbnb, ne dors plus dans la chambre d'amis

Le lendemain, Julien était parti. Le chèque pour la location était posé sur la table, et la clef était dans la boite aux lettres.
J'étais un peu hébétée.
Toujours un peu blessée.
Horriblement frustrée.
Et j'étais surtout très en colère contre moi même de ressentir tout ça pour un mec dont je me contrefoutais.
... A croire que je ne m'en contrefoutais pas !

mardi 4 juin 2019

Soirée Jazz Klezmer

Ça faisait longtemps que je n'avais pas filé à une soirée après 10h de travail - Ah, tiens, depuis que j'ai quitté l'Asso, en fait... 


Bon, sans compter vendredi dernier, où j'ai quitté le taf à 19h pour filer à la boxe, m’entraîner et souhaiter son anniv' à Laëtitia, picoler un peu, taper 70 bornes pour retrouver mes amis dans notre bar gay favori et danser jusqu'à 3h du mat' en sniffant du Poppers.... Avant de retourner au boulot à 9h, comme une Cendrillon à l'anus dilaté.

Comme quoi, c'est possible.

mardi 7 mai 2019

La clôture : Lettre à cet Ostéo

Le lendemain de ma 4e séance, j'ai passé ma journée à lui écrire. A organiser ma pensée. A vider mon sac. Ça a donné une lettre de 3 pages bordélique et démente.
Et sincère.
En d'autres termes, c'était très "moi".
Même si, comme dirait Copine#1, c'est pas comme ça que je démontrerai mon absence de maladie mentale.

Pendant l'écriture, je me suis sentie bien. Mais genre BIEN.
Je me libérais au fur et à mesure. 
Et je me sentais tellement bieeeen !
Révélation : ce qui m'empoisonnait, c'était ce que je ne disais pas.
Mais à ce point ?! Il faut croire que j'ai vraiment un souci avec les non-dits et les mensonges.

Bon, bien sûr, toute cette lettre hurle à plein poumons "J'ai fait un transfert !", et si je n'ai jamais employé exactement le terme, ces trois pages en sont une définition assez claire - entrecoupée de parenthèses, de digressions et de réflexions capillaires.

Une fois que la lettre était écrite, je lui ai envoyé un texto pour avoir son adresse mail, et j'ai envoyé tout ça.
Libération.
Je suis convaincue : ça va beaucoup mieux. Je ne retournerai pas le voir. L'histoire de l'Ostéo, c'est bon, c'est fini. J'avais besoin d'une clôture, et c'est chose faite.
J’avais juste besoin de trouver comment. 

lundi 6 mai 2019

Quatrième séance : Dernière séance ?

Après la dernière fois, et sa drôle de décision de ne pas poser de rendez-vous, je me suis finalement sentie plus libre - et puis j'avais la possibilité de lui écrire à tout moment pour reprendre rendez-vous, et en fait j'adorais ça. 
Je lui parlais toujours dans ma tête à longueur de temps, mais j'envisageais aussi de ne plus le revoir : j'avais nettement moins mal, et il me semblait que je n'avais plus besoin de ses services.
... J'ai toutefois revu mon jugement lorsque je me suis retrouvée coincée tout un week-end. 

lundi 29 avril 2019

Le cimetière des souvenirs


Ça me titillait depuis longtemps, et je suppose que mes introspections chez la psy ont données la dernière impulsion : retourner dans mon ancien bahut, à l'occasion des portes ouvertes annuelles.

lundi 15 avril 2019

Troisième séance : Doutes


J'ai passé trois semaines à lui parler dans ma tête. Trois semaines à faire des conversations imaginaires, et à attendre le rendez-vous suivant.
Mais aussi 10 jours de détresse profonde, à ressentir plus que jamais ma solitude, à soudain ressentir l'envie impérieuse d'avoir quelqu'un dans ma vie – pas un sexdate, ni même forcément du sexe, juste quelqu'un qui me tient contre lui, et qui joue avec mes cheveux. Je rêve de m'endormir contre un corps chaud, écouter battre un cœur, entendre la voix de quelqu'un tout contre moi. 
10 jours à me dire que tenter d'aller mieux, c'est de la connerie, que je finis toujours par aller pire, et toute cette énergie est gâchée pour rien. 10 jours à avoir envie de mourir, ou de me faire mal. Et quelques jours à lui en avoir voulu de m'avoir fait ressentir ça, même si au final je suis la seule à blâmer.
Oh non, le petit rongeur est revenu, et il me grignote la tête à nouveau.

lundi 8 avril 2019

Un Rendez-vous arrangé

Copine#1 et son nouvel amant (qui est une personne que je connais et que je côtoie parfois dans mon travail) ont décidé, entre deux ébats passionnés dont ni le copain de l’une, ni la femme de l’autre ne soupçonnent l’existence, d’essayer de me caser.

lundi 1 avril 2019

Deuxième séance chez cet Osteo : Ambiguïtés

J'ai repensé à lui chaque jour, jusqu'au rendez-vous suivant. Tous les jours pendant trois semaines. Et j'appréhendais sérieusement cette nouvelle séance.
Qu'allait-il me dire cette fois ? Comment allait-il me déstabiliser ?

lundi 25 mars 2019

Séance de Rebouto


Ma petite masseuse mystique, qui m'avait déjà fait une séance de Reiki, me masse également régulièrement selon la technique des rebouteux. On y croit ou on n'y croit pas, quoiqu'il en soit, j'ai une totale confiance en elle. En plus elle m'a déjà beaucoup débloquée, et si je ne fais pas n'importe quoi juste après (comme par exemple m'envoyer en l'air avec une pornstar), ça me fait vraiment du bien.

lundi 18 mars 2019

Conversation avec cet osteo


Depuis quelques temps déjà, j’avais le dos bloqué - plus précisément au niveau de la hanche. Depuis Nathan, certes, mais à vrai dire ça commençait à aller mieux. Enfin, jusqu’à ce que j’aille faire du canyoning en Guadeloupe et que je choisisse le niveau 3+ en guise d'initiation, le tout sous un véritable déluge, pendant que le guide me hurlait dessus continuellement en me disant qu'il faudrait peut-être que je commence à me sortir les doigts et que je passe la seconde - alors qu'on n'arrêtait pas de courir et, qu'on je me bouffais tous les rochers possibles. J’en suis repartie en ayant l’impression d’avoir joué avec ma vie et d'avoir déboîté mon bassin.