Nous étions donc désormais au complet - moins mon oncle, qui a préféré bouder... Au grand soulagement de tout le monde, il faut bien l'avouer.
C'est aussi là où l'état de mamie s'est mis à se dégrader très vite. Les médecins n'étaient guère surpris : toute sa volonté était tournée vers le fait de revoir ses enfants une dernière fois. Désormais, elle pouvait lâcher prise.
C'est à ce moment là que nous avons commencé à dormir à l'hôpital. L'arrivée des deux garçons nous a simplifié un peu la vie : ils logeaient chez papy, s'occupaient de lui faciliter la vie et de le soutenir.
Ca nous rassurait beaucoup - et je n'avais plus à ajouter un détour de 30 min pour le déposer, avant de rentrer dormir un peu.