jeudi 21 janvier 2021

Cette douleur au dos (la microkiné et les hommes) (2) : Ce que mon corps exprime malgré moi




 J'évoquerai ce mal de dos et cette séance de microkiné avec ma psy - en fin de séance, comme chaque fois que je balance une bombe en espérant qu'elle ne m'obligera pas à traiter le problème.

Elle prendra l'information avec un stoïcisme admirable.

lundi 11 janvier 2021

PMA or not PMA ? (2) : Les avis des uns et des autres



En attendant de pouvoir rencontrer l'amie (ou les amies) de David qui ont choisi de vivre leur maternité en solo, je me documente, je continue à réfléchir, et je m'aperçois que j'en parle beaucoup autour de moi, comme un sondage, comme pour repérer si je serai blâmé par mon entourage, et si beaucoup de partisans à la manif pour tous gravitent non loin de moi, prêt à se jeter toutes griffes dehors sur moi pour scander "un papa et une maman ou rien !"

Je me documente :

Qui raconte la PMA. Ça a quelques années, mais c'est brulant d'actualité - et un peu déprimant, car j'ai l'impression que rien n'a évolué depuis, on parle de cette loi bioéthique "imminente", et quelques années plus tard, c'est "imminent" tout pareil !
Mais on est complètement dans le concret et l'aspect technique des choses - sans oublier l'énorme part humaine. Et comment ces enfants qui n'existent pas encore prennent une place importante, et brisent parfois des vies.

Une femme, autrice, qui décide de faire une PMA après une énième rupture. Un roman autobiographique, un parcours ahurissant, une histoire extrêmement touchante. Je n'ai pas lu le livre, mais je suis saisie par son discours, je la trouve attachante. 
Dans son discours, beaucoup de "j'ai trouvé que ce n'était pas juste !". Oui, on n'a pas les mêmes trajectoires ni les mêmes cartes en main, pas les mêmes chances dans nos vies. Ça me parle et ça me touche.


Je me plonge dans ce roman qui se veut léger, sur une femme de 33 ans (ahah) qui décide qu'elle a 89 mois pour avoir un enfant. Je ne l'ai pas lu avec légèreté car difficile de ne pas s'identifier, surtout lorsque l'héroïne à le même âge, et globalement la même façon de penser !
En arriverais-je à coucher avec des géniteurs potentiels, avec le projet de disparaitre si ça fonctionne ?!
Le livre, classé en comédie romantique (trop moderne et trop ovni pour être ailleurs ?!) n'est pourtant ni vraiment l'un, ni vraiment l'autre. La fin est très ouverte, et laisse aux lecteurs la possibilité de se raconter leur propre histoire sur ce qui se passera vraiment.
J'ai bien aimé - ça reste toutefois une fiction.

Mais j'y trouve exprimée une question bien réelle : pourquoi, comment attendre *la* rencontre ? A quel moment, à mon âge, peut-on se laisser le temps de construire une histoire d'amour solide où viendraient prendre place des enfants ?! Une histoire ne se construit pas sur quelques mois. Un foyer ne se construit pas en quelques semaines. Faire des enfants trop tôt est un sacré coup de poker.
C'est, je crois, trop tard pour la famille dont je rêvais.
A 33 ans, je n'ai plus le temps de rencontrer, construire, fonder une famille. Je n'ai plus le temps de réaliser ce rêve.

Septembre et Octobre.

Je suis retournée à mes séances d'œnologie. 
J'ai hésité, car les fois précédentes, j'y allais avec Isaac.
Et puis justement : je me suis dit que je n'allais pas arrêter d'y aller parce que ça me faisait penser à lui. Au contraire, je devais construire de nouveaux souvenirs à la place ! 
Copine#1, avec qui de toute façon nous n'avons plus vraiment de relations - Isaac aura réussi à détruire cette amitié, avec ses insinuations et sa haine de cette fille - a décidé de ne plus m'y accompagner. Nous ne partageons désormais plus rien toutes les deux, et nous ne nous voyons quasi plus.

J'envisage d'y aller seule.

Puis finalement, j'y vais avec un ami de mon groupe de méditation, que, suite à diverses mésaventures, j'ai fini par appeler "Papa ours". Ce qui nous fait mourir de rire tous les deux.
Je passerai une excellente soirée : je crois que c'est la meilleure soirée que j'ai passé là bas. Nous resterons d'ailleurs jusqu'à la fermeture sans voir passer le temps.

Je ne sais pas comment nous en arrivons à parler de mon projet de PMA. On se connait peu, pourtant. Je crois que c'est lui qui me demande si j'ai des enfants ou si j'en veux. Et l'alcool aidant, je lui déballe ce désir, le projet PMA, les questions, les doutes, les peurs.
Papa ours est un grand gaillard, de type bucheron sympathique. Il rigole tout le temps, et ses yeux se plissent au dessus de sa grosse barbe rousse. Il a l'âge d'être mon père, et je trouve d'ailleurs en lui un côté paternaliste rassurant. Il me parle de ses enfants, du bonheur que ça a été pour lui.
Il me dit "N'hésites pas. Ton projet est beau. Et faire des enfants à deux... Tu sais je me suis séparée de ma femme peu après la naissance du 2e. C'était une personne formidable, mais à ce moment là, elle a agit comme une vraie conne. On s'est déchiré. Nos enfants étaient au milieu de tout ça. Alors l'idée que des enfants sont plus heureux avec un papa et une maman... Ca me fait bien marrer".

Il me dit que lorsque tu as des enfants, tu fais ce qu'il y a à faire pour eux, point barre.
Ma mère m'a dit la même chose, lorsque je lui en ai parlé. Inquiète, je lui avais dit "Mais imagine... Regarde la fois où je me suis coupé en pétant mon carrelage. J'aurais fait comment, si j'avais eu un enfant, avec ma main qui pissait le sang ?!"
Elle avait rit : "Tu aurais fait avec. Et tu ne te serais pas posé la question !"
Elle m'a raconté cette fois, lorsque mon frère avait 2 ans ou 3 ans. Mon beau-père était venu l'agresser en bas de son immeuble. Il lui avait arraché des touffes de cheveux, l'avait jeté par terre, poussé contre la porte, l'avait insulté devant mon petit frère. Tout s'est passé en bas de l'immeuble mais aucun voisin n'était sorti, personne n'avait accepté d'être témoin, personne n'a appelé la police ou les secours. 
Ma mère s'était calmement rendu aux urgences avec mon petit frère, l'avait rassuré, lui avait dit que ça allait, elle avait joué avec lui dans la salle d'attente, elle avait dédramatisé le sang et les 7 points de suture, elle lui avait fait à manger le soir, l'avait couché et raconté une histoire.
Puis, lorsqu'il s'était endormi, son corps avait lâché, elle s'était effondrée au lit, avec l'impression d'avoir été renversé par un 33 tonnes. Elle a été arrêté plusieurs jours. Mais elle a continué à faire le job avec mon frangin.
Elle termine son histoire en disant "Tu ne te poses pas la question : tu fais les choses. C'est tout".

Je comprends.
Je repense à cette fois où j'ai été garder les filles d'une collègue, j'avais une migraine à m'ouvrir le crane avec les ongles - arrivée chez elles, je me suis occupée des filles, je les ai douché, couché, j'ai déjoué les tentatives de négociation d'heures de coucher "On ne se couche pas comme les humains, on est des panthères, graouh !". "Ah ! Ca tombe bien, je suis gardienne de zoo ! Dans vos cages les félines !". J'ai raconté des histoires en faisant des voix, j'ai hululé comme un hibou, hurlé comme un loup, puis lu l'histoire de Tchoupi qui s'habillait tout seul. Lorsque je suis repartie et que je me suis installée devant mon volant, la migraine est revenue au premier plan, si brutalement que j'ai cru que j'allais en vomir.
Un temps pour tout.
Tout comme cette fois où j'avais une gastro à en crever, mais que je devais bosser 10h d'affilées un 23 décembre à la caisse d'un Hall du Livres.
C'était juste pas négociable : il fallait le faire, oublier l'envie de se vider, et tenir jusqu'au soir.
Et je l'avais fait - tout simplement parce qu'il le fallait.

Peut-être qu'en réalité, je saurai faire.
Oui, je crois que j'ai ça en moi.

Puis j'aborde le sujet avec Claire, une jeune médecin qui vient régulièrement loger chez moi en Airbnb depuis plusieurs mois. Elle est drôle et sympathique, elle adore mon chat (qui lui rend bien), et elle a des pieds magnifiques que je lorgne, émue, lorsqu'elle enlève ses chaussures. Désormais on se tutoie, et on mange ensemble dans de joyeux éclats de rires lorsqu'elle vient.
Je suis intéressé par son avis, forcément teinté par son métier. Je m'attends à rencontrer la première personne hostile, depuis le début de mon "sondage".
Elle me fera néanmoins une réponse parfaitement inattendue ; elle haussera les épaules, et dira :
- Tu sais, je pense qu'avoir un projet d'enfants seule, le préparer de cette façon, c'est une bonne façon de faire. Si c'est prévu ainsi dès le départ, tu le vivras bien - bien mieux que si tu te faisais quitter pendant ta grossesse ou après la naissance ! Tu sais où tu vas dès le départ.

La semaine suivante, je parle avec ma prof de sport, dans le vestiaire. On est seules et je suis un peu froide parce que je ne l'aime pas beaucoup ; je la trouve bruyante et vulgaire, et je ne supporte pas sa façon de ne pas réussir à prononcer correctement "milieux". Ca m'exaspère, à chaque cours elle beugle "Mettez votre barre au miyeux", et je grogne systématiquement "miLieux bordel, c'est pas dur, milllllieux !"
Pourtant seule à seule, la conversation est agréable et je me détend. Elle sort de la douche nue, ses seins en avant (ah ! J'étais certaine qu'ils étaient refaits !), et puis sans crier gare, alors qu'on ne se connait pas, elle me parle de ses enfants, ados, qu'elle élève seule et sans aucunes aides. Son mec l'a largué et l'a menacé : si elle dit au juge qu'il ne lui donne aucune pension alimentaire, il lui fera du mal. Alors pour avoir la paix, elle se débrouille sans. Elle ne touche que son smic de la salle de sport, n'a pas droit aux aides de la caf, rien du tout.
Epouvantée, je l'écoute, mais je comprends - même si ça me révolte. Peut-être qu'en faisant ça, elle évite l'agression en bas de son immeuble, les points de suture à l'hôpital, et la plainte classée sans suite faute de témoins.
Je me dis qu'en effet, mieux vaut faire des enfants seule que de se retrouver dans cette situation.
Elle me dit qu'elle ne veut plus d'hommes dans sa vie, que ça la terrifie, qu'elle ne veut surtout pas risquer de revivre ça.
Elle me demande si j'ai des enfants, si j'en veux.
Confidence pour confidence, je lui parle de ce désir, de ce questionnement sur la PMA. De mes doutes, aussi : comment faire avec mes horaires de boulot ? Avec mon budget ? Avec ma vie ?
Même réponse : "Tu trouveras. On trouve toujours"
Elle approuve complètement l'idée. Elle est archi convaincue.
"De plus, si tu fais des enfants toute seule, tu toucheras le pactole : contrairement à moi, tu auras droit à toutes les aides. Tu t'en sortiras c'est certain !"

On discute joyeusement de tout ça, et sa confiance me fait un bien fou. Elle a raison. 
Et, par ailleurs, enlever de l'équation un homme, c'est retirer les emmerdes potentielles. Oh, c'est un sacré sacrifice, je ne dis pas le contraire : en échange de la famille, du père, du couple de parents, il n'y aura personne. Certes, ça enlève la possibilité d'être quittée, de jeter un enfant au milieu de crises de couples, ça enlève les séparations potentielles et douloureuses.
Ça enlève aussi, sans doute, les ascenseurs émotionnels.
Il y a du pour, il y a du contre.
Il y a du négatif des deux côtés. Des sacrifices des deux côtés.
Ma prof de sport est convaincue, et cette conversation me fait chaud au cœur. Elle me dit "c'est drôle qu'on discute de ça alors qu'on se connait à peine". 
Je me disais exactement la même chose.
"Je crois qu'il n'y a pas de hasard dans la vie. Les choses se mettront en place d'elles mêmes".
Je commence à le croire aussi.

vendredi 1 janvier 2021

366 jours de petits bonheurs

 
Cette drôle d'année s'achève à l'image de ce qu'elle a été : bizarre, différente, pleine d'événements inattendus et d'émotions contradictoires.
Une année où, pour la première fois, j'ai passé noël seule, loin de ma famille.
Je craignais cette solitude, d'autant plus que c'est une fête que j'adore, et qui est importante pour moi : après des années de noëls pourris pendant mon enfance, j'ai, rageusement, réappris à l'aimer. 
Copine#3, qui veille discrètement sur moi (comme je m'en suis aperçu cette année), a insisté pour que je ne reste pas seule. Et j'ai trouvé une très belle façon de fêter cette nuit spéciale : l'une des personne avec qui je fais de la méditation, qui habite mon village, était seule également à noël. Je lui ai proposé un réveillon toutes les deux, et nous avons passé un excellent moment. Elle m'a remercié chaleureusement de mon idée, et moi j'étais ravie qu'on puisse partager ce moment ensemble.
Envers et contre tout, on peut toujours faire quelque chose, même si ce n'est pas ce qu'on avait prévu initialement.

Etonnamment, il y a un certain apaisement à réaliser qu'on a tous vécu les mêmes choses : pandémie mondiale, pays bouclé, confinements... Certes, on ne les a pas vécu de la même façon, et certains l'ont mieux vécu que d'autre... mais n'est-ce pas le cas de toutes les expériences ?!
Beaucoup de gens s'accordent à dire que c'est la pire année, qu'il n'y a rien à retenir, que tout était pourri, rien n'était comme d'habitude...
Quel bilan pour 2020 ? Quand j'ajoute à cette année l'autre apocalypse, celle de ma vie personnelle, le burn-out, les insupportables rebondissements de l'histoire d'Isaac, les confinements, les questionnements sans fin, les semaines de détresse, et la douleur, moral et physique. Le sentiment aujourd'hui de m'être perdu, de ne plus savoir qui je suis, qui j'ai été, poussée dans mes derniers retranchements.

Et pourtant, il y a aussi eu tellement d'autres choses !
A commencer par ces petits bonheurs, que je note chaque jour, et qui ont transformé ma vision de la vie. 
Personne n'a eu l'idée de m'offrir de calendrier cette année, qu'importe, je me ferai ce cadeau à moi-même, pour garder cette belle habitude.
Mais aussi l'annonce de la (peut-être) mort prochaine de mon oncle, qui a débloqué beaucoup de chose, et notamment l'envie de m'élever, et de parler de ce que j'avais vécu - ce qui a bouleversé énormément de choses, dans ma famille, dans ma relations aux autres, et surtout dans ma façon de me considérer.
De nombreux accomplissements professionnels, (dont certains dont je parlerai bientôt), et cette certitude, indéniable, que j'ai évolué, en dépit des expériences désagréables que j'ai pu vivre.
Des remises en question, qui n'ont pas été inutiles, bien au contraire.
La méditation, que je continue d'explorer, et qui m'a apporté un cercle d'amis inattendu et d'une bienveillance sans limite - noël en a été un excellent exemple.
Des confinements : si le premier a été extrêmement angoissant, quoique atténué par de très beaux moments avec Isaac (qui n'ont sans doute été que des mensonges, mais qu'importe), le second m'a apporté une sécurité et un apaisement qui m'a fait beaucoup de bien. Cette simple phrase "J'ai déjà vécu ça, et j'y ai survécu, et ce n'est pas la fin du monde", a suffit à calmer mes angoisses. Et je ne crains désormais plus un (très probable) 3e confinement. 
Ca m'interroge même sur moi même : est-ce qu'au final je ne passe pas plus de temps à me rendre malade de terreur pour des choses que je ne connais pas, sans prendre le temps réellement de les appréhender rationnellement ? Questionnement à creuser.

Restent quelques soucis, dont ma grand-mère, qui s'est remise de son AVC mais sombre dans une assez profonde dépression. Pour tenter de redonner un peu de couleurs à son quotidien, je lui créé chaque mois des box surprises, avec livres, activités créatives, gourmandises et goodies. Je me dis que peut-être, si j'arrive ne serait-ce qu'à stimuler sa curiosité, et l'amener à attendre la box du mois suivants, j'aurais déjà un peu gagné.

- Peindre une trentaine de toile pour faire une expo. Clairement, ce dernier objectif est un ratage : j'ai peint 5 toiles, dont 3 que j'ai donné  à Isaac - les plus intéressantes et prometteuses. Depuis, je n'ai pas retouché un pinceau. J'en suis incapable, et surtout, je n'en ai pas l'envie, même si mon esprit foisonne d'idées que j'aimerai explorer. Pas maintenant. Je ne peux pas. 
- Rénover chez moi (une pièce ou un étage) : objectif que je traine depuis un an et demi et qui est loin d'être atteint.
- Les objectifs de voyage(s) et d'activités ont été torpillés par le covid. 
Bilan : Il va me falloir avoir des ambitions moins élevées !

Pour autant, mes résolutions 2021 sont en réalité assez réduites : il s'agit de faire le point, trier, réduire mes implications, retrouver du temps pour moi. 
En effet, je travaille à temps plein, mais aussi : je fais partie de 2 associations où je suis extrêmement active, je fais du sport, je suis jury dans 3 prix littéraires, je fais partie de 2 groupes de méditation (dont un où l'on anime à tour de rôle les séances, ce qui nécessite de la préparation), je vais courir avec des collègues (et nous avons quelques objectifs ambitieux), je rénove ma maison, j'écris un roman avec des collègues, je vais beaucoup au théâtre, je sors beaucoup avec mes amis, je donne des cours, j'ai commencé à donner des formations, et j'ai demandé à être médiatrice de table-rondes littéraires en 2021.
Pour résumer : le temps me manque.

De nouveau, j'ai commencé à ressentir cette panique face à tout ce que je dois faire.
Parallèlement, je réfléchis très sérieusement à faire une PMA en célibataire, et il est évident que mon train de vie actuel est totalement incompatible avec ce projet.
C'est pourquoi je dois me recentrer. 

...Et le blog n'a peut-être plus la place centrale que je lui accordais il y a encore quelques mois. En 2020, j'ai remis en cause l'avenir de ce blog, pour finalement conclure qu'il devait continuer. Je ne regrette pas du tout ma décision, et Mademoiselle B. va continuer à exister ! 
Mais peut-être pas de la même façon. J'ai l'impression de n'avoir plus grand chose à partager.
- Cet espace, c'est toi, c'est ta vie. Si tu me dis qu'il n'y a plus rien d'intéressant, tu commences à m'inquiéter ! (m'a dit Morgueil)
- Ce n'est pas ça... C'est juste que.... Avec tout ce que j'ai traversé, j'arrive à une période d'apaisement...
- L'apocalypse est fini...
- Exactement ! ...Et peut-être que le "après l'apocalypse", ce n'est pas très intéressant. Après tout, tous les textes s'arrêtent à l'apocalypse, même quand il y a un "après", même quand il reste un couple d'humains et quelques dieux nordiques, rien n'écrit "l'après".. Ce n'est peut-être pas pour rien ?!

Actuellement, il me reste à suivre le fil rouge sur la PMA, et clore le chapitre microkiné. Un ou deux articles à écrire... Et après cela, je ne suis pas certaine d'avoir beaucoup à dire.
L'avenir nous le dira !
Car j'aimerai également concentrer mon écriture sur d'autres projets : projet de roman, en l'occurrence. Outre celui que l'on écrit, pour le plaisir, avec mes collègues (et qui est certainement impubliable), j'aimerais mener quelques projets littéraires. J'ai un texte en cours, et des dizaines d'autre en tête.
Et puis, après avoir écrit une rédaction pour Morgueil (qui est prof de français), et que celui-ci, prenant très au sérieux un exercice que je faisais pour rire, l'a fait lire à ses élèves, et m'a partagé leurs réactions très enthousiastes et extrêmement touchantes, je me suis aussi dit (repensant à cette occasion à une suggestion de ma cousine) que peut-être, je pourrais me plaire dans la littérature jeunesse.
Bref, j'aimerais tenter au moins l'exercice, sinon ma chance !

Voilà mon bilan 2020, et déjà les projets 2021. Je remarque que mes bilans sont de plus en plus apaisés - c'est reposant !
Il reste des questions (qui suis-je ?), il reste des défis, il y a des projets, et il y aura des décisions à prendre.
Ca a été une belle année malgré tout, et la vie continue.

Bonne année à tous !