A partir de ce moment, après ces minutes à l'entourer dans un silence de cathédral, c'est un branle-bas de combat : les infirmières entrent, le médecin arrive et nous demande de sortir, et, hébétés, nous nous retrouvons dans le couloir, choqués, dépassés. Aucun de nous ne dit rien. On sait. Et pourtant, c'est seulement lorsque le médecin - le grand dadais, comme disait mamie - ressortira, et nous serrera la main en nous présentant ses condoléances, que nous laisserons éclater notre tristesse.