Finalement difficile d'écrire quoi que ce soit pendant cette drôle de période. J'ai l'impression qu'un enfant à fait un vœu, en soufflant ses bougies d'anniversaire : « Je souhaite que le monde s'arrête ! ».
... Et le monde s'est arrêté.
Je suis sûre que la fillette que j'étais aurait pu faire ce vœu.
Inquiétante étrangeté : les rues sont vides, les éditeurs sont à l'arrêt, le cinéma est en pause, le spectacle vivant risque d'agoniser, et nous sommes chez nous, à attendre que l'épidémie passe.
Et dans d'autres endroits, en revanche, c'est la frénésie d'une ruche.
Il y a deux mois, des champs étaient envahis de criquets en Afrique.
Dis donc, ce ne serait pas l'apocalypse biblique ça ?! Pourquoi il n'y a pas de grands barbus dans les rues avec un gong pour annoncer la fin du monde ?
... Ah bah oui, le confinement.
Dommage, j'en attendais mieux du curé de mon village.