lundi 7 mars 2022

La solitude des pierres (3) : Petit-Chiot-Fou ruine la journée

milk and honey / Rupi Kaur


Sans aller "bien", j'allais plutôt "mieux", même si le Covid restait bien présent, trois semaines après ma contamination  : rapidement migraineuse, le souffle court, la poitrine oppressée au moindre effort, énormément de toux et une fatigue omniprésente... mais avec l'avantage de n'avoir pas d'autre choix que de me concentrer sur mes limites, et, pour une fois, de l'assumer au travail, et de demander des aménagements.
C'est étonnant comme on avance mieux, lorsqu'on fait de soi sa propre priorité.  

Je revenais d'une longue réunion particulièrement éprouvante, lorsque, sur le parking du boulot, j'avise du coin de l'œil une silhouette d'homme qui fait un écart pour me suivre et venir vers moi. Je me raidis, persuadée que je vais encore me faire aborder pour des conneries, ou me faire taxer de la thune. Et puis lorsqu'il le type arrive à ma hauteur, et que je ne peux plus le dédaigner... Je reconnais Petit-Chiot-Fou.

Il me fait un gros hug. 
Je prend de ses nouvelles, sincèrement ravie de le voir - et surprise de le croiser là, comme s'il m'attendait. Il me raconte ses vacances, puis me demande comment je vais. J'essaie d'esquiver la question, j'évoque ma santé.... Alors il précise « Alors... Le Joueur d'Echecs ? ».
Je me crispe, lâche qu'il m'a quitté par texto pendant mon arrêt.
- Oui je sais, le jour où il t'a envoyé le texto ... J'étais là. Il est venu, il était bizarre, j'ai bien vu que quelque chose s'était passé.
Je me demande confusément pourquoi il me pose la question s'il le sait déjà, mais aussi pourquoi le Joueur d'Echecs m'a quitté si ça l'affectait réellement, mais dans l'ensemble de toute façon, je n'ai pas très envie d'en parler, et je suis mal à l'aise d'en discuter avec lui - sans parler du "A quoi bon, de toute façon ?". 

Toutefois, il n'en démords pas, et tente, selon ses propres termes, de me "remonter le moral".
Moral qui, au passage, n'en avait pas besoin, jusqu'à ce que l'on ai cette conversation... Et qui, au fur et à mesure, va s'effondrer jusqu'au plus bas : Car Petit-Chiot-Fou, avec sa candeur naturelle, doublée d'une merveilleuse maladresse, va tenter de défendre le Joueur d'Echecs... Et va, pour cela, ne faire que l'enfoncer davantage.
- Tu sais, les messages que tu lui envoyais étaient trop long.... Et puis tu semblais avoir beaucoup plus de sentiments que lui, et ça ne lui convenait pas ... En fait, lui ce qu'il voulait, c'était que vous vous voyiez de temps en temps ... Quand il avait envie.... Sans ... Tu vois quoi.
- Il voulait un plan cul, en fait.
Il s'agite, bafouille, semble un peu paniqué, puis lâche un lamentable :
- Je pense que vous n'êtes pas au même niveau d'attente dans une relation....
Je lâche un rire amer : c'est un bel euphémisme !

Plus il se débat avec ses explications, plus je sens ma fureur grandir. Je tente des petits « Mais je ne veux pas l'entendre ! Pas en parler ! », mais il persiste à vouloir me "remonter le moral", et apaiser ma colère. Je tente de lui expliquer, de plus en plus agacée, qu'il n'y parviendra pas, puisque là j'apprends par lui les vraies raisons de la rupture, et à quel point j'ai été naïve, ce qui me plonge dans une colère noire ! 
Je m'apercevrais plus tard que j'en ressens également de l'humiliation et de la souffrance : de voir que Petit-Chiot-Fou sait mieux que moi pourquoi je me suis fait larguer, et surtout que je l'apprenne ainsi, sur le parking de mon travail, parce qu'il croit bien faire, et qu'il pensait que je savais déjà tout ça.

- Bon... Il n'est pas très bon en communication...
- Oui enfin je lui ai posé la question ! Dès le départ, j'ai souhaité savoir si tout ça n'était que distraction. Car ça peut s'entendre, mais ça doit être dit ! Il m'a affirmé que non ! C'était malhonnête, et c'était un mensonge !
Il bredouille, mais espère encore réussir à le défendre, et insiste. 

A ce moment là, j'aurais dû mettre fin à la conversation, mais, déjà submergé de colère, je n'ai pas eu la présence d'esprit de clore le sujet. J'aurais pu dire « Cette conversation me fait du mal, c'est blessant et humiliant pour moi d'en discuter avec toi, tu ne peux pas défendre l'indéfendable, même si c'est ton ami. Objectivement il a fait de la merde, ça ne sert à rien d'argumenter, c'est pire pour moi, je souhaite qu'on arrête d'en parler ».
C'aurait été très digne de ma part, et ça m'aurait certainement fait beaucoup de bien, et épargné des heures de pleurs et de culpabilité.
....Mais ça se saurait, si on fait ce qu'il faut, quand il faut. 

A la place, face aux énièmes justifications basées sur rien du tout de Petit-Chiot-Fou, je m'enflamme toute seule, j'explose et vomi mes pensées aussi vite que je les conçois - c'est-à-dire sans réfléchir : « C'était malhonnête. Il m'a menti. Je lui ai demandé.... Je suis écœurée ! Je voudrais quitter cette ville d'abrutis. Tout changer. Je lui en veut. J'ai besoin de reprendre un traitement, ça ne va vraiment pas  Les mecs... J'étais bien avant de le connaître, j'avais plus d'envies, plus de désirs... Si je le croise, je lui casse la gueule ! Il n'a jamais écouté ni entendu mes attentes, comment pourrait il juger de mes sentiments !  C'est lui qui m'a couru après... Tout ça pour ça... Et finalement il voulait juste une relation comme ça l'arrange... Dieu que j'ai été conne ! C'est toujours comme ça ! Les mecs vous êtes des connards, incapables de vous engager dans quoi que ce soit ! Il a été dégueulasse, dégueulasse ! Si je le vois.... ». 
etc etc etc, parce que je tournais en boucle, prisonnière de ma colère. Pendant que Petit-Chiot-Fou est incapable de rester en place, et gigote à côté de moi, sautille, fait des squats et des étirements (véridique), et balbutie en même temps, paniqué, des « Ah ! Mais... Non... Ah... Faut pas dire ça.... Allons.... Non ?! Mais... Enfin ! Non enfin ! » 
La scène est juste complètement surréaliste.
Et j'ai aussi une folle envie de lui coller un taquet en gueulant « Merde, arrête de bondir partout aussi, t'es relou, tu m'emmerdes ! Assis toi et reste tranquille ! » (Mais je ne le fais pas)

Ça fait 45 min qu'on est là, que je suis tout de même censée retourner au boulot taper mon compte-rendu de réunion, que la conversation n'a pas avancé d'un pouce, et qu'au contraire je bous de plus en plus. 
Il regarde l'heure, j'en profite pour amorcer un mouvement - de toute façon, il voulait passer à mon boulot avant la fermeture, et il faudrait qu'il se bouge un peu pour ça.
Je tiens à lui dire toutefois que la colloc était un chouette endroit, et qu'ils me manqueront, mais comme je suis encore énervée, je lance mes phrases éparsement, et ça ne veut rien dire. Pire, il croit comprendre que je veux faire une colloc, m'encourage donc à habiter avec une amie. Ajoute « Et puis ne t'inquiètes pas, tu trouveras l'homme de ta vie ! », qui me donne juste envie de l'étrangler. Je fulmine "Mais là n'est pas la question !". Et lorsque j'évoque ma tristesse de ces balades qu'on ne fera jamais, il rit « Ah ben en effet, ça n'arrivera jamais ! ».
Là encore, ça me blesse terriblement, même si je m'en doutais un peu. Le joueur d'échecs ne fait jamais rien avec eux, il ne les suit pas lors de leurs sorties ou balades, mais pour autant, c'est lui avant tout. Je suis automatiquement exclue de ce que Petit-Chiot-Fou appelle, à juste titre, "une petite famille de cœur".
Je sais exactement que cette dernière remarque est le coup de grâce, qui va taper très méchamment et durablement sur mes failles déjà béantes : moi je n'ai plus d'amis ici, pas de famille, et je viens de perdre mon dernier espoir d'une relation amoureuse durable.

Inutile de dire qu'il repart sans me faire de hug.

Je retourne au travail, pantelante, avec sur le cœur cette conversation qui m'a fait plus de mal que de bien, et dont je regrette mes mots. Je sais que je garderai cet inconfort toute la soirée, les jours à venir... Et peut être que ça restera un poignant remord.

En rentrant, encore secouée par ma discussion avec Petit-Chiot-Fou, je souhaite passer en voiture devant nos bars habituels, pour apercevoir le Joueur d'Echecs. 
Excellent timing : il est devant, avec Pierre. Il est en bras de chemise, les cheveux fous, et discute avec animation, en agitant ses mains. Même depuis la route, je peux m'émerveiller à nouveau de la finesse, de la délicatesse de ses mains.
Je ne l'avais pas vu depuis un mois, c'était alors facile de mettre une distance, d'être en colère, de le détester. Là je suis rattrapée et assommée par des sentiments de sympathie, le fait de le trouver beau et élégant, et l'envie de lui parler. 
Et de me reprendre en pleine face la réalité de notre situation - sa fin, en l'occurrence.

Je tiens jusqu'au bout de la rue avant d'éclater en sanglots. Je rentre tant bien que mal, ruisselante de larmes, tremblante et transpirante.
Pendant mon trajet, Morgueil me téléphone. Il ne s'attendait sans doute pas à avoir au bout du fil un être vagissant, à moitié noyé dans sa morve, qui bégaye que ça ne va vraiment, vraiment, vraiment pas.
Lui parler est toutefois la meilleure chose qui pouvait m'arriver sur cette fin de journée désastreuse.

Le soir, malgré l'épuisement, les maux de tête et mon état général plutôt vacillant, je suis trop énervée pour dormir. Je continuerai à sentir le poids de cette conversation que je regrette, et où j'ai perdu mon sang froid ; l'humiliation encore vive,.et la colère qui ne redescend pas.  
Lorsqu'enfin je parviendrai à sombrer dans un mauvais sommeil fiévreux, Lilith me réveillera pour m'apporter une souris morte - la deuxième cette semaine. Après réflexion, plutôt que de me l'offrir, elle la mangera devant moi, faisant consciencieusement craquer les os sous ses canines.
3h50 du matin. Une bien belle conclusion à cette journée.

Le lendemain, je trainerai ma fatigue et ma migraine toute la journée, et déciderais, après ces 24h délirantes... D'aller à la salle de sport.
Je ne sais pas trop à quel moment l'idée de combattre le feu par le feu m'a semblé être une chouette idée. 
Toujours est-il que pendant une vingtaine de minutes, je me suis impressionnée : j'ai tenu le rythme, et je me disais "Mademoiselle B. tu es une tueuse, une TUEUSE ! Ahahahahah !"
Et puis les vingt minutes suivantes ont commencé à être de plus en plus pénibles. Mon souffle devenait brulant, ma poitrine douloureuse. Mon prof me jetait des regards de plus en plus inquiet, pendant que je m'efforçais de prendre un air dégagé, mais que je sentais mon sang quitter mon visage, et que je révisais mon jugement quant à mes capacités.
Puis, lorsque j'ai commencé à voir des petites lumières danser devant mes yeux, et que mon cœur battait tellement fort que je me suis demandé s'il était possible que je fasse une crise cardiaque à mon âge, j'ai jugé plus sage de m'allonger au sol, en attendant la fin du cours.

J'irai ensuite chercher une commande de cidre chez une collègue bretonne :
- Mais au fait, tu n'as pas refilé le covid à ton mec ?
Je me figerai, puis, embarrassée, je murmurerai quelque chose comme 
- Imaquittépartextopendantmonarret
-Oh... Merde... Et si on ouvrait une des bouteilles ?
- Allez !

Plus tard :
« Eh bien, tu as vraiment eu un mois de février de merde ! Ya rien à sauver ! Vois le bon côté des choses : maintenant, il ne peut que t'arriver du mieux !!! »
Je suis forcée de l'admettre.... Et y trouve même un certain réconfort, finalement.


2 jours plus tard, un samedi
Je traine une lassitude qui me donne l'impression de peser une tonne. Une part de moi se dit "Eh bien voilà, tu es en plein dans ton deuil ! C'est certainement une bonne chose !". Une autre part de moi grougroute tristement. 
Je me sens repoussante et seule. 
Une dernière petite voix murmure que de toute façon, j'étais tout aussi seule lorsque j'étais encore avec le Joueur d'Echecs - et c'était pire, parce que je l'attendais.
Ce soir il y a également un concert d'Isaac dans la ville - j'ai reçu une notification, qui m'a donc informé que j'avais oublié de bloquer la page de son groupe. Ca me rappelle que les toiles que je lui ai peinte sont cachées (ou peut-être détruites), que ce qu'il m'avait fait le serment d'utiliser pour son groupe ne le sera jamais, que la chanson que je devais nommer ne sera jamais jouée (du moins c'est ce qu'il avait dit, et si ça se trouve, il lui a seulement donné un autre titre pour me gommer de sa vie et de son art). Ca me rappelle que j'aimais sa musique, ça me rappelle que je suis persona non grata, ça me rappelle que c'est tout pareil dans l'entourage du Joueur d'Echecs. Et je me dis que tout ça est  complètement injuste, que je n'ai rien fait, que c'est moi, qui souffre, que ce sont eux qui ont été irrespectueux, eux qui m'ont couru derrière, et finalement eux qui sont toujours entourés, heureux, qu'importe à quel point ils se sont comportés comme des ordures. 
A quoi ça sert, en fait, d'essayer d'être bon, respectueux, honnête ?!
Je me dis que cette ville est bien trop pleine de fantômes, et qu'il y a trop peu d'êtres vivants autour de moi.
Toutefois, une toute petite étincelle gigote dans mon coeur - une minuscule luciole, toute seule mais vraiment furieuse : elle tente de se battre, de dire qu'il y a tout ce que j'ai accomplie dans mon travail, tout ce que j'ai accomplie dans ma vie ici. Le fait que je suis devenue une personne publique, et que mon rôle va encore s'étoffer lors du prochain festival. Ce que j'écris, ce que je peins, l'expo que l'on fera cet été avec ma collègue. Et puis tout ce que je me dois - à la force de mes bras, envers et contre tout, et tout ce que je suis. 
Cette petite luciole n'a pas tort, mais elle est vraiment, vraiment toute petite. Elle se bat au milieu de ma fatigue qui est épaisse comme de la mélasse, et encore alourdie par mon découragement. 
Peut-être que cette petite lueur (que je n'avais jamais vu avant, d'où vient-elle ? Qui est-elle ? A-t-elle toujours été là?) a besoin d'un petit coup de main pour exister ?

6 commentaires:

  1. En lisant l'article précédent, je me suis dit "rien ne t'empêche de les revoir, c'est pas parce que lui c'est un con que tu dois t'empêcher de faire des sorties avec les autres".
    J'comprends pas vraiment pourquoi il défend son pote. J'sais pas si c'est juste qu'il est con, ou bien si c'est de la solidarité masculine de merde, ou parce qu'il vit avec et est finalement obligé de se persuader dans sa tête qu'il n'a rien fait de mal pour rester en bonnes relations.

    Mais du coup, si tu l'as pas déjà fait, tu devrais quand même essayer de recontacter sa copine, et la revoir et faire cette randonnée ensemble. Non ?
    Elle est ptet un peu moins conne que les 2 autres. Y'a aucune raison que tu t'empêches de revoir des gens que t'apprécies juste à cause des 2 là...

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    1. J'avoue que j'avais cet espoir aussi : Faire des rando avec eux, de toute façon lui ne les accompagne jamais. La chute est rude...
      Mais tu n'as pas tort, le fait qu'ils habitent ensemble l'oblige peut-être à faire des compromis... Cela dit, j'sais pas, quand t'as des valeurs, tu fous pas ça aux oubliettes pour un colloc ou même un ami, au contraire, j'estime que c'est le rôle de l'entourage de dire "Là tu chies dans la colle mon gars !".
      Ca me dégoute.

      Malheureusement, je n'ai pas le contact de sa copine ! J'ai passé quelques soirées avec elle, on s'est super bien entendu, mais on n'a pas échangé nos coordonnées - forcément, on ne pensait pas en avoir besoin. Je n'ai même pas non plus le contact des collocs !
      Et puis vu le peu que m'en a dit Petit-Chiot, je pense que leur histoire ne va pas s'éterniser : il "a l'impression qu'elle est plus attachée que lui et ça l'embête" [sic], il "n'a pas les papillons quand il est avec elle", il "n'est pas sûr...". Et va aller boire un verre avec une fille qui lui a laissé son numéro (et dont les intentions sont sans ambiguïtés) "mais c'est juste pour voir". Autant dire qu'il est en train de se préparer à faire de la merde avec elle !

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    2. En fait, je pensais juste à la revoir "elle", vu que tu t'entends bien avec elle.
      T'as pas son nom, un contact sur FB, ou insta ?
      Du coup, la seule solution, ça va être de demander à son "soon to be ex" boyfriend de te passer son numéro. Il risque de trouver ça louche et penser que tu vas lui dire ce que tu sais, mais bon, tu peux inventer un mytho, ou juste lui dire la vérité, que t'avais sympathisé avec elle et que vous aviez prévu de faire un truc mais que t'as pas moyen de la contacter. Si il est pas trop con (c'est pas gagné), il te le donnera ?

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    3. Oui, je comprends, mais non, je ne connais que son prénom, et je n'ai aucun contact :( La seule solution serait en effet de demander à Petit-Chiot-Fou. ...Que je croise de temps en temps au boulot, sans trop pouvoir prévoir non plus. Et qui pourrait s'imaginer que je veux lui parler pour d'autres choses. ...Bref, j'avoue que j'ai un peu peur de me manger une fin de non-recevoir aussi (et puis si ça se trouve, elle est aussi dans une optique "Team colloc" ?). Perso lors des ruptures de mes amis je mets les choses au point avec les uns et les autres pour dire que j'estime n'avoir aucun parti à prendre, et que j'ai envie de continuer à voir l'un et l'autre. Mais je m'aperçois que tout le monde n'est pas comme ça, bien au contraire, et je me demande si ce ne serait pas juste plus simple de les oublier tous. Je trouve ça injuste et idiot, mais je ne peux pas forcer les gens à faire la part des choses ! (Et je ne peux plus encaisser de rejets de la part des autres poir l'instant, ça fait vraiment trop mal)

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  2. Plus facile à dire qu'à faire mais tu devrais t'en foutre et te mettre la tête dans tes projets qui fourmillent autour de toi.
    Pour ce qui est des relations avec les hommes : malheureusement, on ne peut compter que sur soi-même, le truc est de travailler sur soi pour se placer avant tout en preums VS faire passer l'autre ou la relation en 1er plan.
    Tu n'as pas à culpabiliser d'avoir choisi celui qui ne te correspondait pas. Culpabilise pas non plus d'être tombée dans le truc, c'est humain et tant mieux. Tu as une belle personnalité, de bonnes valeurs, tu es pleine d'énergie et garde ça en toi, change pas.
    Prends le temps de tourner la page et prends soin de toi

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    1. C'est surement plus facile à dire qu'à faire, mais ce sont d'excellents conseils ! Et je m'efforce de les suivre, car tu as bien raison !
      Plus difficile de ne pas culpabiliser... Mais là aussi, tu as raison.
      Il y a des jours plus faciles que d'autres, mais c'est vrai que je ne manque pas de projets ni d'occupations. Si Petit-Chiot-Fou (ou qui que ce soit de l'entourage du Joueur d'Echecs) n'essaie plus de me "remonter le moral", mon travail de deuil devrait aller en s'améliorant !

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