Lundi, Charles-Henri et moi passions la journée à l’hôpital, parce
que j’ai eu la bonne idée de peut-être me casser le pied deux semaines avant mon
déménagement.
J’étais dépité de passer notre temps ensemble à attendre à l’hôpital,
mais il a été hyper rassurant : « Vivre à deux, c’est aussi faire des
trucs pas funs. Mais au moins on ne les fait pas tout seul ! ».
Finalement fausse alerte, c’est « juste » une foulure.
Moments de calme et de tendresse, comme toujours. D’ailleurs à
peine était-il arrivé chez moi qu’il me mettait nue et m’enlaçait, chuchotant
« Ca m’a tellement manqué… ». Ca faisait presque deux semaines qu’on
ne s’était pas vu, que je ne recevais pas de messages ni d’appels, j’étais donc
totalement en manque de lui.
Le lundi soir, il repartait, et la fin de soirée était maussade et
triste, surtout qu’on ne se voyait qu’une semaine plus tard, en coup de
vent.
J’ai dit que j’aimerai qu’on s’écrive plus, que je souffrais de
ces silences.
God, j’adore qu’on puisse discuter de tout, comme ça.
Mardi, il m’envoyait un petit message adorable « Je pense
beaucoup à toi ».
Mercredi, il m’appelait « Ça ne va pas du tout. Il faut qu’on
parle de nous ».
Et là tu sais que tout va s’effriter sous tes pieds comme un
château de sable emporté par la mer.
Charles-Henri a vu ou revu une fille, qui l’obsédait depuis
longtemps. Elle lui a proposé de sortir ensemble.
Il a dit non, évidement. (enfin, dit-il)
Sauf que depuis, ça l’obsède.
Ça fait une bonne semaine.
Et puis en fait, est-ce qu’on est si bien ensemble ?
Est-ce qu’il n’y a pas un fossé entre nous ?
Est-ce qu’on n’est pas mal assortis ?
Est-ce que tu ne trouves pas que quelque chose cloche ?
Eh bien non. Non, moi je vis quelque chose de merveilleux, avec
quelqu’un que j’estime beaucoup, et avec qui je me sens bien, et en sécurité,
et sereine. Je trouve qu’on se complète, qu’on s’enrichit. On parle de tout, et
nos désaccords restent dans le respect l’un de l’autre.
Je pense peut-être juste que c’est trop beau pour être vrai, et tu
vas me le confirmer…
Il n’arrive pas à l’expliquer. Il ne sait pas. Il ne se sent pas
pleinement épanoui avec moi. Il est parfois agacé. Ce n’est pas bon signe,
dit-il. Et puis nous vivons de façon tellement différentes – il y a certes mon
végétarisme, bon, ce n’est pas encore trop grave…. Mais c’est pourtant le seul
exemple qu’il trouve à me donner, donc j’en déduits que c’est quand même un
problème. Je ne suis pas dans « la norme » - toujours ce putain de même problème. Mais je suis quelqu’un de
formidable, il aime beaucoup passer du temps avec moi… Je l’interromps : « Mes
amis me trouvent formidables. Ce n’est pas ça que j’attends de toi… ».
Il comprend, bien sûr, il comprend, il se répand encore plus en excuses. Et
puis il trouve que je suis gentille, si gentille, trop gentille « et même
là, maintenant, tu ne te mets pas en colère ! ». Ça sonne comme
un problème.
Et puis il est désolé de balancer ça comme ça, sans trop savoir
comment l’exprimer en mots. Il ne veut pas rompre pour autant, pas maintenant.
Mais vraiment, il ne sait pas. Ce lundi soir maussade que moi j’interprétais
comme une fin de week-end, lui pensait à ça. A tout ça. Il est fatigué, il va
dormir, se reposer, dénouer les fils de ses pensées, et on se rappelle demain
pour en reparler à tête reposée. On essaie tous les deux de cacher que l’on est
en train de pleurer, mais aucun de nous deux n’est dupe.
J’appelle mon ami Morgueil en larmes, parce que je sens bien que
tout ça est très mauvais signe.
20 min plus tard, Charles-Henri me rappelle.
Sa voix est plus affirmée : « Ma hantise, c’est que tu
puisses m’en vouloir. Alors je veux qu’on arrête là ».
Je raccroche.
Je rappelle Morgueil. Je suis en larmes. « C’est terminé.
Tout est terminé »
« Quoi ? En 15 secondes ?! »
« J’ai raccroché. Que voulais-tu que je dise ? » »
Je pleure.
Je finis par raccrocher aussi, trop sanglotante pour parler.
Charles-Henry essaie de rappeler. Une fois.
Plus tard, il m’enverra ce message : « En dehors de tout
ce que j’ai pu dire aujourd’hui, j’espère infiniment pouvoir te revoir et si tu
es d’accord, continuer à faire des choses avec toi quand tu le voudras. A moins
que tu refuses, je continuerai à t’envoyer des messages régulièrement et si
dans un mois tu ne réponds pas, je respecterais ça. Bien à toi »
C’est presque décalé. Est-il vraiment pour moi ce message ?
Je lui réponds qu’il ne peut pas tout avoir, et surement pas
espérer que la fille qui est amoureuse de lui devienne sa meilleur amie. Voilà, c'est dit : je suis amoureuse. Juste deux semaine après avoir réalisée que j'étais amoureuse, vraiment amoureuse, et qu'une rupture me détruirai, voilà que ça arrive.
Il
sait comment je fonctionne pourtant. Moi je coupe court après une rupture ;
principe de précaution.
Il s’excuse, encore. Il abonde dans mon sens « Oui, oui, tu
as raison, je n’ai rien à te demander, pardon ».
Je pleure pendant une heure.
Puis je réalise que j’ai besoin de réponses.
Je rappelle. Il ne répond pas. Puis il me rappelle une demi heure
plus tard. Sa voix est encore plus affirmée, presque dure.
« Pourquoi ? »
« Je ne me vois pas d’avenir à long terme avec toi,
finalement. Mes sentiments n’atteignent pas cette intensité. Et comme on dit "Il
vaut mieux quitter une fête quand on s’amuse encore". Ne pas attendre qu’on
s’engueule. Je n’ai pas arrêté de penser à ce que tu m’as dit "Ne fais pas
avec moi ce que tu as fait avec ton ex : ne réalise pas ça dans deux ans" ».
Et finalement il me quitte en disant exactement la même chose qu’il
a dit à son ex – mais je pense qu’il a oublié qu’il me l’a raconté.
« Et l’autre fille ? Tu vas la revoir ? »
« Je pense que non »
Je n’en crois pas un mot, et suis assez persuadée qu’il se
glissera entre ses jambes le plus tôt possible.
« Pourquoi ? Elle t’obsède non ? C’est un peu la
raison de ce qui se passe ce soir »
« Pas vraiment. Elle a plutôt servit de déclencheur. Mes
sentiments ne sont pas assez forts, ça m’a permis de le réaliser. Mais ça n’enlève
pas ce que j’ai dit, tu es une personne formidable et… ».
« Je ne veux pas entendre ça »
« D’accord »
Je me dis que tout ça est tellement stupide : il y a deux
semaines, il annonçait brutalement à tout le monde que nous étions ensembles.
Et puis voilà qu’à 4 jours de la prochaine réunion de l’Asso, il me largue par
téléphone. Tout ce qu’il a dit, tout ce qu’il a fait… Et ce contraceptif que j’ai
commencé à reprendre, tout ça pour rien, rien du tout...
« Pourquoi tu as voulu annoncer à tout le monde qu’on était
ensemble ? Pourquoi l’avoir dit, si tu n’étais pas sûre ?! Moi j’étais
prête à rester discrète encore, je craignais exactement ça ! »
« Parce que je voulais y croire… ».
Je ravale mes larmes. Je suis en colère, blessée, je me sens
humiliée, je ne sais même pas comment gérer l’Asso, désormais.
« Je ne viendrais pas à la réunion dimanche. Ça sera plus
simple ».
« … Je ferai profil bas si tu veux »
« Je ne veux pas te voir. Je ne veux pas que tout le monde,
deux semaines après qu’on se soit affiché ensemble, me dises "Aloooors ???
Vous êtes ensembles ?!". Et que je doive répondre "Eh bien non,
nous avons rompu au téléphone il y a 4 jours". Tu te chargeras de faire l’Erratum,
moi j’en suis incapable ».
« D’accord »
Je respire difficilement. Il me reste une question :
« Et là, tu le vis comment ? Soulagée de ta décision ? »
« Je pense avoir fait le bon choix, oui. Je me sens mieux ».
C’est donc bien fini. Je ferme les yeux.
« Je n’ai rien à ajouter à ça, alors ».
Je ravale mes sanglots, je cherche ma respiration pour cloturer
cette conversation sans craquer. Il reprend la parole :
« J’insiste vraiment sur le fait que j’aimerai te revoir. Ton
indifférence… Je ne pourrais pas supporter ton indifférence. Je ne veux pas qu’on
coupe contact. Si tu le veux, je respecterai ta décision, bien sûr. Mais je n’en
ai pas envie ».
« Je ne sais pas. On se croisera à l’Asso, sans doute. J’ai
pas envie de quitter l’Asso. Mais pour l’instant, j’ai pas envie de te voir, et
je suis incapable d’y aller »
« Non, ne la quitte pas, tu es précieuse pour l’Asso, et puis
tu y as beaucoup d’amis, qui t’estiment tous beaucoup, et… »
Oh, arrête ton baratin, putain.
« Oui, bon, j’aide quand je peux, et j’y ai des
connaissances. On verra. En tout cas, je n’irai pas dimanche »
« Je ferais profil bas, je ne dirai rien, je ne serais pas
dans la séduction, rien »
« Mais je ne veux pas te voir »
« … »
« Pour le reste, on verra plus tard ».
« J’ai aimé être ton copain »
« Arrête. Tout ça est stupide, et n’a aucun sens. On aurait
jamais dû se mettre ensemble. Jamais. J’y ai cru. Stupidement »
« Moi je ne regrette rien »
Mais toi, tu n’as pas le cœur brisé, et les espoirs en
miettes.
« Je... vais raccrocher »
« Mes… heu… mes pensées t’accompagnent ».
« …. Ouais. Super »
J’ai pleuré.
Toute la soirée.
J’ai oublié de manger, j’ai oublié comment je me suis retrouvée au
lit, j’ai oubliée si j’avais nourrit mon chat.
J’ai dormi.
Je me suis réveillée dans la nuit pour sangloter.
J’ai dormi.
Dans un demi sommeil, j’ai été prise d’une terrible angoisse, qui
m’a paralysé le corps, et coupé la respiration, au point d’avoir mal à la
poitrine, et d’étouffer. Une terrible angoisse morbide, quelque chose qui
disait « Tu n’y arriveras jamais. Tu ne trouveras jamais quelqu’un, tu n’y
arrives pas, tu n’y arriveras pas ». Une douleur et une terreur si vive
que j’ai cru en mourir.
Une partie de moi à repris le contrôle, comme une mère qui vient
séparer deux gosses qui se disent des horreurs. Je me demande où s’est caché
cette angoisse, où s’est-elle tapi, en attendant peut-être de revenir. Ça me
fait peur.
J’ai dormi. J’ai pleuré. Je suis resté éveillée quelques heures. J’ai dormi. J’ai
pleuré.
A 8h, Copine#1 a déboulé avec un petit dèj, et m’a serré contre
elle, pendant que j’inondais son gilet de mes larmes. « Je vais pas
laisser mon âme sœur pleurer toute seule, tout de même ! ». J’ai
passé 40 min à grignoter difficilement une brioche. J’ai pleuré. J’ai parlé. J’ai
pleuré. J’ai parlé d’autres choses, parfois en pleurant en même temps, sans
même m’en rendre compte. Je suis partie travailler. Voiture, feu rouge,
sanglots. Boulot, travail, larmes qui coulent qu’on essuie discrètement. Midi,
voiture, larmes, maison, 15 gnocchis impossibles à avaler, sanglots. Après-midi
à bosser seule dans un établissement recevant du public, à tenter de garder la
tête haute, à sourire pour de faux, et pleurer pour de vrai quand il n’y a
personne. Je ne sais même plus ce que ça fait, d'avoir les yeux secs.
« Essaie de voir le bilan positif, de te dire que vous avez
eu des bons moments », dit Copine#1.
Pour l’instant, j’en suis incapable, et tous nos bons moments ne
sont que plus de douleurs et d’incompréhensions insupportables pour moi.
Oh le salaud ! Par téléphone quoi... Je l'aimais bien ce CH, il faisait très respectueux, mature, sérieux. Et puis là, un coup de fil. Et Monsieur réclame à continuer à te voir histoire de soulager sa culpabilité...
RépondreSupprimerJe suis désolée pour toi. J'ai adoré lire votre histoire. Je suis énervée contre ces hommes qui utilisent le téléphone pour rompre (oui, c'est du vécu mais quand même).
Je n'ai jamais eu personne qui m'a emmené le petit déj' au lit et encore moins qui m'ait prêté son épaule pour me moucher dessus. Tu es bien entourée...
Et si l'autre n'a pas trouvé mieux que de te reprocher ton végétarisme, ma foi, il n'est pas une grande perte. Tu en prendras conscience très vite.
Coeur sur toi ♥
Merci Ingrid, ton message me fait chaud au coeur.
SupprimerOui, je suis bien entourée, et c'est ce que j'essaie de garder en tête (avec un taux de réussite très variable selon les moments) : Ceux qui sont là pour moi, plutôt que celui qui me quitte.
Et ton petit message fait partie de ce qui me met du baume au coeur ❤
Finalement, le téléphone a un avantage non négligeable : Tu peux raccrocher. Tu peux faire une pause, pleurer sans témoins. puis rappeler. Je dois dire que j'ai préféré cette façon de faire, même si je t'accorde à 200% que c'est lâche. J'aurais fait quoi, s'il était venu me le dire en face ? J'aurais tenté de le mettre dehors. J'aurais détesté pleurer devant lui. J'aurais paniqué. Bref, finalement, ça a été mieux. En revanche je ne lui pardonne pas de chercher des problèmes là où il n'y en a pas, et surtout de jouer le perfect boy un jour, pour ensuite me quitter le lendemain. C'est arrivé de nulle part.
Et dire que je pensais avoir trouvé le bon... Je me sens tellement stupide d'y avoir cru, de l'avoir laissé me vendre du rêve et de la sécurité avec sa brosse a dents et ses belles phrases...
Il joue le perfect boy parce qu'il sait exactement ce qu'une femme a envie d'entendre. Au mieux c'est la femme de sa vie et il a joué les bonnes cartes, au pire il passe de bons moments en étant convaincu d'avoir été aux petits soins et donc irréprochable. Autant pour sa cible, sa décision est incompréhensible et brutale, autant pour quelqu'un d'extérieur à l'histoire, cette rupture n'arrive pas vraiment de nulle part. Il semblait dire exactement ce qu'une femme rêve d'entendre. Sauf qu'au tout début d'une histoire, les hommes ne font jamais (ou très rarement ?) ce genre de choses quand ils ont un vrai coup de coeur. Lui est un séducteur, il sait y faire, il tend son piège sans même avoir conscience du mal qu'il va faire. Alors que souvent, le vrai sentimental n'ose pas. Il a peur que la fille qui lui plait vraiment ne veuille pas de lui, peur d'y croire et qu'il ne se passe rien. Il ressemble au trésorier de ton asso. Présent mais timide, convaincu d'envoyer un tas de signaux prouvant son intérêt mais que l'on ne voit pas. Quand l'histoire débute, le sentimental sincère peut perdre ses moyens et ne pas assurer les premières parties de jambes en l'air. Trop de pression. Jamais il ne dirait "laisse-moi te contempler", phrase que toutes les femmes rêvent d'entendre mais qu'un homme n'imagine pas prononcer. Je ne sais pas, je n'ai jamais réussi à faire confiance à ce Charles-Henri. Trop de belles phrases pour être vraiment perturbé comme l'est l'amoureux qui pense avoir trouvé celle qu'il attend. Je dis ça parce que celui qui est devenu mon mari fut l'inverse de Charles-Henri. Sa timidité masquait son trouble, pas un instant je n'ai compris à quel point je lui plaisais puisque comme toutes les femmes je tombais jusqu'alors dans le panneau des séducteurs bas de gamme, aussi beaux parleurs que traîtres. Là, aucune formule toute faite.
RépondreSupprimerJ'imagine qu'il n'y a pas de profil type, qu'il doit y avoir des amoureux qui savent tout de suite y faire et ce qu'il faut dire. En tout cas, celui-là n'en valait pas la peine. Ça fait un mal de chien mais le suivant sera le bon. Et pourquoi pas ce trésorier qui semble ne pas convenir et qui est peut-être idéal ?
Ça fait mal de le dire, mais tu n'as pas tort. J'ai eu ce petit doute, vite balayé parce que ça me dérangeait : Il a exactement le profil du caméléon social, le mec que tout le monde aime, le mec qui dit exactement ce qu'il faut quand il faut, le mec qui te fait dire "Godness, ça semble trop beau pour être vrai".
SupprimerOui, trop beau pour être vrai...
Ton message est douloureux, mais tout à fait réaliste, et clairvoyant. Merci de ton honnêteté, qui me fait du bien. Il faut maintenant vivre avec le sentiment d'avoir été crédule et naïve, et d'être en partie responsable de cette douleur. "Ah, si seulement je m'étais plus méfiée !".
Aujourd'hui je ne me vois pas retenter quoi que ce soit avec quelqu'un. Même si cette décision se dispute à ma peur de finir seule.
Tu sais, j'ai envoyé un message au Trésorier, pour prévenir que je ne viendrai pas à la réunion dimanche (il y avait une histoire de repas commandé et financé par l'Asso et qu'il fallait annuler). Je lui ai brièvement exposé la situation, ne serait-ce que dans une sorte de culpabilité : "Tu vois, tu as eu mal il y a deux semaines, regarde, tu es vengé, je souffre le martyr". Et peut-être aussi dans une perspective plus inavouable qu'il prenne partie contre Charles-Henri (ce que je ne devrais pas faire, je sais). Il m'a seulement répondu que je ne devais pas me tracasser, qu'il allait annuler le repas, prévenir Président, et que je ne devais pas m'en faire.
Tu n'as pas tort concernant ce Trésorier, qui est loin d'être dénué d’intérêts. Mais quel risque inconsidéré que de retenter quelque chose au sein de l'Association ! Et si ça foire aussi, comment gérer ça ?! Et puis j'ai peur de donner l'image d'une personne qui essaie de se faire tous les mecs du groupe (et le groupe est restreint : nous sommes 7). Et puis peut-être qu'il a fait son deuil, depuis. Peut-être aussi qu'il m'idéalise, car au final on ne se connait pas, et que lui aussi, au final, me trouvera pas assez normale, ou que sais-je...
Je suppose que pour l'instant, j'ai surtout besoin de temps, notamment pour refaire confiance à quelqu'un.
Je suis tellement mais tellement désolée pour toi.
RépondreSupprimerTu t'es ouverte à lui, petit à petit et tu sais... C'est bien. Cette histoire tu l'as vécue, tu n'as pas joué avec lui. Toi au moins, tu n'as pas joué. Tu es une fille sincère et entière et ce sont des grandes qualités.
Tu es un putain de soleil.
Tu n'as pas à te remettre en question, ne culpabilise pas sur quoi que ce soit. Face à un mec qui a le culot et l'irrespect de te dire de telles choses au téléphone... Mais sans déconner.
Tu as fait les choses dans l'ordre quand vous vous êtes rencontrés, à présent fait les choses dans l'ordre pour t'en remettre. Etre entourée par ses amis, te mettre à fond dans le boulot, partir un peu, pleurer... Tu vas aller de l'avant.
Mais vraiment, ne te remets pas en question, le problème ne vient pas de toi.
Je rejoins la personne qui a laissé un commentaire, c'est le genre de mec qui laisse penser qu'il est aimé de tous, bonne présentation, bien sous tous rapports. Qu'il te dise 'j'ai envie qu'on se voie encore, reste dans l'asso etc' => peut-être pour ne pas que tu le détestes et que tu racontes des horreurs sur lui aux autres ?
Il est bizarre quand même... Ca cache quelque chose.
Je pense qu'il avait cette fille en tête depuis un moment, à mon avis y'a forcément un truc avec elle.
Les hommes sont des êtres simples, il a dû te tourner le dos pour une autre...
Quoi qu'il en soit, je pense à toi
prends soin de toi <3