Comme je le disais, ma psy est impitoyable et très, très bien. J'ai mis le doigt sur beaucoup de choses depuis que je la vois, et j'ai vraiment le sentiment d'avancer.
Elle pratique l'EFT et l'EMDR, deux techniques qui m'ont laissées perplexe lorsqu'elle les a pratiqué sur moi la première fois :
la première consiste en des tapotements sur certains points du corps (j'ai été extrêmement désemparé quand, la première fois, ma psy m'a tapoté les tempes, le menton, la lèvre supérieur pendant que je racontais un de mes énièmes traumatisme en pleurant et en morvant tout ce que je savais ; c'était un peu gênant). La seconde consiste en des mouvement oculaires.
la première consiste en des tapotements sur certains points du corps (j'ai été extrêmement désemparé quand, la première fois, ma psy m'a tapoté les tempes, le menton, la lèvre supérieur pendant que je racontais un de mes énièmes traumatisme en pleurant et en morvant tout ce que je savais ; c'était un peu gênant). La seconde consiste en des mouvement oculaires.
Je ne saurais pas trop définir comment ça marche. Si le premier est plutôt flingué sur sa page wikipédia, le second semble avoir l'appui de la communauté scientifique, avec des explications très scientifique et neuronale, et... Bref, des choses que je ne comprends pas.
Cela dit, l'impression que cela me fait, c'est qu'en me remettant dans une situation qui a été traumatisante pour moi, et en faisant ces mouvements, c'est comme si j'ajoutais autre chose à ma douleur. Et notamment un ancrage dans le présent, pour ne plus être effrayée par mon passé. Comme si, en une séance, je prenais beaucoup de recul.
Et d'un point de vue totalement terre à terre, les petits tapotement ne sont pas désagréables, ils sont même très relaxants.
Ma psy, première séance me dit, en me regardant par dessus ses lunettes : "Vous avez été abandonnée par votre père à la naissance, puis maltraité par votre oncle pendant votre adolescence, jeté dehors par votre beau-père à votre majorité, et aujourd'hui quand un homme vous quitte vous le vivez extrêmement mal.... Et ça vous étonne vraiment ?"
"Non mais si vous le présentez comme ça, évidemment... Enfin c'est facile dit comme ça, aussi !"
Ma psy, seconde séance, me demande, en me regardant par dessus ses lunettes : "Vous avez été diagnostiqué Hypersensible ?"
"Heu.... Non".
Je ravale que j'ai été en psychothérapie 6 ans, et qu'aucun spécialiste que j'ai vu (homme, femme, psychologue ou psychiatre) ne m'a jamais dit quoi que ce soit à ce sujet.
Elle hausse un sourcil. "Ah bon ?"
"Parce que vous pensez que je le suis ?"
"Bah ! Evidemment !!"
"Ah".
Je dois avoir l'air un peu effrayée, parce qu'elle ajoute "Mais ce n'est pas grave hein. Ca ne change rien".
Je me dis tout de même que je ne sais pas exactement de quoi on parle, alors je lis cet ouvrage :
Ces gens qui ont peur d'avoir peur : mieux comprendre l'hypersensibilité / Elaine N. Aron
Résumé : Une personne sur cinq naît avec une sensibilité exacerbée. L'hypersensibilité est loin d'être un défaut. Par contre, la peur empoisonne souvent l'existence de ces personnes. L'auteur propose des tests qui permettront aux lecteurs de cerner leur sensibilité particulière. Elle donne des exemples visant à aider les hypersensibles à mieux se comprendre grâce aux expériences vécues par d'autres. Ce livre leur permet de s'adapter aux différents aspects de leur trait de caractère et les incite à en faire un atout dans leur vie.
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C'est très dense, l'autrice est pionnière dans le domaine de recherche et il faut bien avouer que l'ouvrage est complet (quoique parfois un peu difficile d'accès). Je m'y retrouve parfois, je m'y retrouve parfois moins, mais je suis assez convaincue qu'elle a raison. Et que c'est effectivement assez évident.
(à conseiller à tous les hypersensibles et leurs proches)
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