Charles-Henri
et moi devions nous retrouver dimanche après-midi, sous un soleil
radieux. J’avais insisté pour qu’il arrive tôt, et nous nous sommes
retrouvés vers 16h chez moi. J’étais zen
et détendue parce que je venais d’aller nourrir les chats de mes amis
médecins, et que j’avais profité d’avoir le temps pour ouvrir les bais
vitrés et m’installer au soleil avec un livre, en regardant les chats
faire les foufous et courir après l’automne virevoltant.
Un coup de vent a fait danser une pluie de feuilles cuivrées, et j’ai
eu le souffle coupé par ce spectacle enchanteur.