La greluche du mec-de-la-salle-de-sport

Jeudi à la salle, j'avais prévu de ne faire qu’un seul cours – celui où je ne verrais pas le mec-de-la-salle et sa greluche.

Je ne me sentais pas encore assez prête pour faire face, après le cours de la semaine dernière. D'autant plus qu'Hector ne comptait pas venir.

En arrivant sur le parking, je me gare en même temps qu'une autre voiture. Dont sort...  la meuf du mec-de-la-salle.
Je jure copieusement dans ma bagnole.
Une copine à elle arrive à sa rencontre, elles se parlent, et... se tournent vers moi d’un air mauvais.

Ah ouais. Ah ouais d'accord.

Dans le hall de la salle, elle rencontre d’autres copines (Bordel, je suis tombée sur une meute). Elle s’arrête pour dire assez fort aux autres, d’un air énervé : « Je vais faire les deux cours, j’ai besoin de me défouler là ! ».

Non mais NON ! MERDE ! C’est MES cours ! MA salle ! Et d’où qu’elle me déteste, cette conne ?! Elle a gagné : elle a le mec ! C’est moi qui chiale et elle qui triomphe. C’est à moi de la haïr ! Pas l’inverse !

J’ai l’impression que les semaines à venir vont être plus compliquées que prévues, si Meuf-de-la-salle-de-sport se lance dans les gamineries. Va falloir que je me grouille de passer au-dessus de tout ça. Parce que c’est hors de question que je me laisse impressionner par cette gamine.