Ses témoignages étaient carrément élogieux, une fille allant même
jusqu’à dire qu’on n’avait pas fait l’amour tant qu’on n’avait pas couché avec
ce mec.
Devant une telle affirmation, je n’ai eu qu’une envie, c’était de
me faire mon propre avis sur la question.
Mais finalement c’est lui qui m’a contacté en premier – car
j’étais déjà occupé à communiquer avec William, et j'ai du mal à multiplier les conversations.
Dès le début, je l’ai trouvé très drôle. Il m’a aussitôt ouvert son album
privé, et là, dommage, j’ai déploré une avalanche de photos de bites – quel
dommage, pour quelqu’un qui me contactait pour la pudeur et l’érotisme de mon
profil ! N’étant pas une admiratrice inconditionnel de l’objet, ses
photos ne m’ont fait ni chaud ni froid - et j'ai répondu, un peu pincée « Merci pour ta confiance », parce qu'il fallait bien que je dise un truc.
Mais bref, la conversation était sympa.
Nous nous sommes rencontrés bien plus tard, après un échange de
messages sporadiques (l’écrit n’étant clairement pas son support favori),
quoique sympathiques.
La première fois, nous avons été boire un verre. Je l’ai trouvé
encore plus mignon en vrai qu’en photo – et j’ai trouvé sa voix douce et posée,
très relaxante. On a beaucoup discuté, de pleins de choses ; on s’est
trouvé beaucoup de points communs. Nous n’avions pas vraiment de tabous, ce qui nous amené à parler librement de sexe. C’est un homme qui sait ce qu’il aime, qui aime l’exprimer et guider
sa partenaire, et c’est un mec très nature ; en bref, les poils, il
adore ! Sapristi, ça existe encore à notre époque - Donc moi je l’adore direct.
Je me méfie un peu tout de même, car il semble très instable
psychologiquement : il a essuyé plusieurs ruptures, il est très déprimé, il
s’est lancé dans des dizaines d’activités en même temps et se surmène pour ne
pas trop penser. Bref, on dirait moi - donc je reste distante.
Après ce premier verre, il m’a dit « C’est cool,
parce que t’es cool, en fait ! Je suis content ! ». Il m’a fait
la bise, et m’a dit « Ok, bye, à une prochaine ! », et m’a
planté là.
Et moi je me disais : « Ah, bon, on baise pas
alors ? ».
Il m’a recontacté deux semaines plus tard, il venait de
finir de déménager, et du coup je lui ai proposé de boire un verre. Dans ma
tête on était devenu potes et rien d'autre, et puis c’était pas si mal non plus.
Il m’a invité chez lui, m’a fait visiter son appart, m’a
raconté sa vie, bref, c’était aussi sympa que la dernière fois.
Finalement, ça s’est terminé en massage sur son
canapé, nos torses nus l'un conte l'autres, et j’ai dû dire « Alors j’avais pas prévu ça du tout, j’ai plein
de poils et j’ai mes règles ».
Il a haussé les épaules « J’aime les poils. Et je me
fiche que tu aies tes règles, ça me dérange pas ».
Finalement, on a donc terminé nus - et lui m'a dit, presque indigné « Mais.... Tu n'es quasiment pas poilu ! Et puis tu es blonde, c'est super discret ! ». (Aucun de mes ex n'est d'accord avec toi, chéri, mais je kiffe)
Alors, est-ce que vraiment on n’a pas fait l’amour tant
qu’on n’a pas couché avec cet homme ?! (Parce que c'était tout de même la question)
N’exagérons rien.
Ce que j’ai apprécié, c’est qu’il sait ce qu’il aime ;
et il aime ce qui est bon : il n’a pas de tabou avec sa prostate, et adore
qu’on le titille. J’ai pu avoir le plaisir de le doigter pendant la fellation,
et de le sentir tressaillir au moindre mouvement. Et il se connait très bien :
il a su me guider, me dire quand faire une pause, quand le pénétrer, quand me
retirer. Bref, c’est exactement ce que j’aime.
Il a su me toucher moi aussi, et il essaie d’être un
amant attentif. Comme il guide sa partenaire, je n’ai pas hésité à le guider
moi non plus. C’était assez sympathique, et facile, du coup.
Il adore se frotter sexe à sexe également – j’avoue que
moi aussi. Et ça l’excite terriblement que l’on se serve de son pénis pour se
faire jouir. Ce que je sais faire…. Mais qui me donne le sentiment de m’être
simplement branlé sur l’autre, si je n’ai joui que de cette façon.
… Et c’est ce qui est arrivé : il m’a bien un peu
caressé, le front plissé par la concentration. Mais… Je me suis fait chier. Clairement,
ça ne marchait pas. Et puis comme il était précédé
d’une réputation élogieuse, j’attendais beaucoup - trop, sans doute.
Il a fini par jouir sur mon ventre, là j’ai réalisé qu’on
n’avait pas mis de capote « oui mais je me suis retiré, et puis tu as tes
règles », « oui mais non, bordel ! », et puis c’était plié.
J’avais des fourmis dans les mains, ce que je ne me suis
pas expliqué. Je lui ai demandé de se mettre contre moi, et puis il a voulu débriefer,
ce qui était assez drôle. Du genre : « Et sinon, tu m'avais pénétré de combien de centimètres ? ». Comme je le disais, le mec est nature, et sans tabous.
Il a dit « Bon, c’était bien, je suis content ». Moi j’ai lancé un petit rire, juste pour meubler le silence assourdissant qui n’aurait pas manqué de suivre sa remarque.
Il a dit « Bon, c’était bien, je suis content ». Moi j’ai lancé un petit rire, juste pour meubler le silence assourdissant qui n’aurait pas manqué de suivre sa remarque.
Et puis « Bon, ben voilà, c’est fait. Je voudrais
maintenant qu’on soit juste amis »
Je me suis dit que c’était la première fois que je me
faisais "larguer" de cette façon, et j'étais à la fois déçue, et à la fois flattée. C’était assez intéressant.
Cela dit, une fois dans la douche, il m’a dit « Tout
de même, j’aime beaucoup tes fesses… » et on a rempilé pour un coup rapide
sous l'eau.
Lorsque je suis partie, on s’est fait la bise. « Rentre
bien, à bientôt ! ».
Et puis finalement, quelques temps plus tard, il m'a écrit : « Ca te dirait pas une soirée multi avec trois couples ? J'ai envie ». Ah, bon, ok, d'accord, ça commence à devenir exotique, tout ça !
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