mardi 11 juin 2019

Hé, c'est quoi là-bas ? Mais... On dirait le bout du tunnel ?!

C'était une sensation diffuse depuis quelques temps déjà.


Ça faisait quelques temps que je regardais le ciel, en rentrant du boulot ou du sport, et que je sentais cette petite lumière, cet embryon de sentiment de sérénité.
Que je trouvais à nouveau le monde beau.
Qu'un coucher de soleil m’émouvait.
Ou que la couleur du ciel ensoleillait mon humeur. 


Malgré la fermeture de ma salle de sport, et la baisse drastique de mon activité sportive, je me sentais plus sereine. Peut-être parce que je continuais la boxe... Mais pourtant, je n'y allais plus que 2h par semaine !

D'ailleurs je crois que je n'ai plus besoin de faire de la boxe : je n'ai plus envie d'être une personne qui frappe et qui se prend des coups, teigneuse et enragée. 
Je crois que c'est bon, j'ai expulsé toute ma rage, j'ai suffisamment tapé dans le sac de frappe. Je peux me reposer maintenant, et avoir à nouveau confiance en l'avenir, et m'ouvrir aux autres.  


J'ai beaucoup réfléchis aussi à ce que me disait ma cousine, dans un de ses mails : 
Après, c'est tellement compliqué de gérer avec les anciennes blessures et tout ce qu'on a vécu par dessus... j'essaie au maximum de me détacher de tout ce que j'ai pu être ou ressentir, comme une façon de mourir à soi-même pour envisager l'avenir avec un regain de fraîcheur et sans tout le fatras de pensées négatives qui conditionne notre point de vue et notre rapport aux autres, je trouve ça vraiment très libérateur (et enrichissant) ; mais bon, c'est un travail quotidien. 


Peut-être aussi que la méditation m'a fait du bien ?
C'est vrai que j'ai l'impression d'être plus calme, et de parvenir plus facilement à avoir du recul sur les choses. J'observe, et j'arrive plus facilement à dire "Mais ça, ce n'est pas si grave, finalement ?!". Je lâche prise - c'est tellement reposant !


Après la soirée Jazz Klezmer, j'ai vraiment commencé à me dire "Hé ! Mais là je me sens bien, non ?". Ça devenait concret.
Peut-être qu'enfin, je m'affirmais, je m'épanouissais, je m'appréciais ?


J'ai eu peur d'y croire, et puis finalement j'y crois, et je l'annonce : cette fois j'en suis sûre, aujourd'hui, ça va. Je me sens bien.



Je crois aussi que la lettre envoyée à mon ostéopathe, après des semaines à ne rien comprendre à ce qui se jouait, m'a fait un bien fou. J'ai eu le sentiment que cette histoire bizarre m'avait beaucoup appris sur moi-même. Et qu'importe si on n'aura jamais le fin mot de l'histoire - car moi j'ai mis le point final à ce qui me troublait.



Alors certes, je ne dis pas que ça ira toujours bien.
Je sais aujourd'hui que je suis une personne qui, parfois, sombre dans ses idées noires. C'est ainsi. Et je crois que je commence à l'accepter.
Qui sait, peut-être qu'en embrassant celle que je suis, avec mes forces et mes faiblesses, je saurais accepter tous les moments de ma vie, y compris ceux où je serais "moins bien" ? Parce que je serais tout de même toujours "moi", et c'est ça qui est important... Non ?



Bref.
Tout ça pour dire : Moi ? Ça va bien.

Et vous ?

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