Je sors de mon atelier de couture de masques, et j'ai une folle envie de le voir. Je sais qu'il est chez lui, qu'il ne travaille pas. J'ai à peine vingt minutes devant moi, je sais que ça me paraîtra forcément trop court, mais ça suffira pour juste quelques minutes de tendresse.
Exaltée par cette idée, je l'appelle et lui demande si je peux passer.
- Si tu veux, pourquoi ?
- Pour un câlin
- Ah ! D'accord ! Oui, tu peux venir !
Je me demande pourquoi je n'ai pas eu des idées comme ça plus tôt.
J'entre, je me lave les mains, je retire mon masque, et m'assois à califourchon sur lui.
J'enfouis mon nez dans son cou, embrasse sa peau, me blottis dans ses bras.
Je remonte son tee-shirt, et pose ma joue sur son ventre, doux et chaud.
Je ferme les yeux.
Je suis bien.
Le confinement finira bientôt, et je sais que plus rien ne sera aussi simple que cet appel et ce moment de tendresse spontanée.
Aucun commentaire:
La publication de nouveaux commentaires n'est pas autorisée.