Le lendemain de ma 4e séance, j'ai passé ma journée à lui écrire. A organiser ma pensée. A vider mon sac. Ça a donné une lettre de 3 pages bordélique et démente.
En d'autres termes, c'était très "moi".
Même si, comme dirait Copine#1, c'est pas comme ça que je démontrerai mon absence de maladie mentale.
Pendant l'écriture, je me suis sentie bien. Mais genre BIEN.
Je me libérais au fur et à mesure.
Et je me sentais tellement bieeeen !
Révélation : ce qui m'empoisonnait, c'était ce que je ne disais pas.
Mais à ce point ?! Il faut croire que j'ai vraiment un souci avec les non-dits et les mensonges.
Bon, bien sûr, toute cette lettre hurle à plein poumons "J'ai fait un transfert !", et si je n'ai jamais employé exactement le terme, ces trois pages en sont une définition assez claire - entrecoupée de parenthèses, de digressions et de réflexions capillaires.
Une fois que la lettre était écrite, je lui ai envoyé un texto pour avoir son adresse mail, et j'ai envoyé tout ça.
Je suis convaincue : ça va beaucoup mieux. Je ne retournerai pas le voir. L'histoire de l'Ostéo, c'est bon, c'est fini. J'avais besoin d'une clôture, et c'est chose faite.
J’avais juste besoin de trouver comment.