lundi 9 janvier 2017

Troisième rencard / Nuit(s) chez Hector

De nouveau, je devais rejoindre Hector chez lui après le sport. De nouveau, le hipster barbu fait le cours à la place de VéronikéDavina – bon sang, mais que raconte ce mec ?! Il balance des « That’s one ! » a tout va, je me demande s’il essaie de dire « That’s right » et je suis dépitée.
De nouveau, le mec-de-la-salle-de-sport n’est pas là. Je pense à lui, tout en me disant « C’est tellement plus tranquille lorsqu’il n’est pas là, je peux vraiment me vider la tête ». Je repense au mouvement de ses épaules pendant la muscu du dos, ce mouvement que je trouvais trop sexy ; et là je me dis juste que je n’ai pas envie de le voir.
Et je me dis que les prochaines fois que je le croiserai, ça sera compliqué à gérer pour moi.

Mais une chose après l’autre.


Hector m’a envoyé des messages toute la journée « On prend un bain quand tu arrives ? ». Il insiste, je ne sais pas sur quel pied danser. Je lui dis que je n’arrive pas à savoir s’il plaisante ou non. Il reste évasif « La plaisanterie peut avoir un fond de vérité ».
Je me dis aussi que c’est un peu trop ambiguë (et insistant) pour être une simple blague.
Ça en devient même presque un peu lourd.
Je me dis que ça serait carrément bizarre, prendre un bain tous les deux au troisième rencard, alors qu’il ne s’est rien passé entre nous. En plus je suis loin d’être assez à l’aise avec mon corps pour trouver ça excitant.
Bref, je ne sais pas trop quoi penser, et j’esquive.

Cette fois j’essaie de ne pas rouler trop lentement pour y aller. Même si je ne suis pas sûre de moi. Même si la direction que j’emprunte me fait passer à proximité de chez le mec-de-la-salle-de-sport, et que de nouveau, ça m’énerve – parce que ça me rend triste. Je dois tout de même ralentir, sur la route verglacée au milieu de la foret. Je vois passer un renard, en train de courir après un lapin. Le paysage et le ciel sont blancs.

Il m’attend derrière la porte quand j’arrive. Je lui fais la bise, je sens qu’il aurait bien fait autre chose.

Il me sert du vin chaud fait-maison. Je suis fatiguée, et son vin chaud m’assomme complètement. On discute, on mange : il a fait une tarte poireaux-feta, et je m’émerveille de ce moment béni où les hommes se déchirent pour nous. Je savoure le moment, parce que je me dis que c’est juste impossible que je reparte ce soir – et une fois qu’on aura couché ensemble, va savoir ce qu’il se passera.
Dans l’ensemble, je trouve son humour un peu lourd, et pas très fin – mais on savait qu’il ne brillait pas par sa subtilité. J’ai toutefois des conversations passionnantes avec lui, sur d’autres choses que je ne maitrise pas. C’est une tête ce mec, dans des domaines complètement opposés aux miens.
Quelques petites phrases que j’ai trouvé intéressantes également (et que je me suis empressé de répéter à Mister-Perfect, alias l’Homme-de-ma-vie) :
« On est adultes, on a passé 30 ans, si on a envie de coucher ensemble, le premier soir, ou le deuxième, ou peu importe, ça ne veut absolument pas dire que la fille sera une marie-couche-toi-là, ça veut juste dire que les deux en ont envie, et qu’on est assez adultes pour faire la part des choses. Ya pas de jugement à avoir, c’est naturel ».
(Mister Perfect : « Ah ben oui, tout à fait d’accord ! ». NON MEC, non : tu n’es pas d’accord avec ça du tout, rappelle-toi !)
« C’est bien de coucher avant d’avoir des sentiments, pour voir s’il y a compatibilité, pour voir si on se plait, avant que ça ne devienne compliqué ».
100% d’accord avec Hector, j’adore qu’il pense comme ça.

Tout au long de la soirée, il fait des allusions, des remarques, il insiste à fond avec son bain. Et je ne sais pas quoi répondre.
A 1h du matin, ne sachant pas comment prendre les devants, et lui ne se risquant pas plus loin que ses remarques, j’annonce que je vais y aller.
Il me dit « On va faire un truc : je vais prendre une douche. Je ne verrouille pas la porte. Tu as le choix : tu peux me rejoindre, ou t’en aller ».
Je le regarde, je ne sais toujours pas quoi répondre.
-          Là non plus tu ne trouves rien à dire ?
-          Non, en effet.
-          Tu te demandes encore si je plaisante ?
-          Oui
-          Alors qu’est-ce que tu vas faire ?
-          Je vais attendre et voir ce qu’il se passe.
-          Et si je ne plaisante pas, tu feras quoi ?
-          ….
-          Tu ne sais pas c’est ça ?
-          Non, je ne sais pas.
-          Comment on va faire alors ?
-          ….. J’ai peut-être une idée
-          Et c’est quoi ?
Je me lève, et je l’embrasse.
Il répond à mon baiser, et je m’écarte : « Voilà, donc j’en déduis que tu ne plaisantais pas ».
Je n’aime pas sa façon d’embrasser. C’est comme si ça bouche était trop grande par rapport à la mienne. Je ne peux pas m’empêcher de penser au mec-de-la-salle-de-sport. A cette sensation de tomber sans fin lorsque je l’ai embrassé la première fois. Et je m’énerve à penser à lui à ce moment-là.
Il va prendre sa douche. J’hésite à le rejoindre, et je n’ose pas. Je l’attends, assise près de la cheminée. Chez le-mec-de-la-salle-de-sport aussi, il y a une espèce de cheminée, que je regarde, hypnotisée, le matin, quand le jumeau maléfique prend sa douche. Lorsqu’il revient, il m’assoit sur son billard, et continu à m’embrasser. J’adore l’idée que ça pourrait déraper ici – c’est sexy, un billard. Il finit par enrouler mes jambes autour de sa taille, et il m’emporte jusqu’à la chambre. Il me dépose sur le lit, et on continue de s’embrasser et de se caresser. On prend notre temps. On éparpille nos vêtements –enfin, les miens, car lui est déjà presque nu. Tout du long, je ne peux pas m’empêcher de comparer, et ça me rend folle : il est beaucoup plus doux que le-mec-de-la-salle-de-sport, moins dynamique – mon corps se réveille plus lentement. En revanche il sait exactement où mettre ses doigts (le mec-de-la-salle à une idée nettement plus vague de l’emplacement du clitoris). Il me met nue, me couvre le corps de baisers et de léchouilles. Cette bouche trop grande fait des merveilles sur le reste de mon corps, sur le bout de mes seins. A ma plus grande surprise, il fait comme le-mec-de-la-salle, et descend pour me lécher. Il y met beaucoup d’application, et prend son temps – de nouveau, je constate qu’il est moins énergique, mais nettement plus précis et appliqué. Et je réalise au bout d’un moment qu’il compte bien aller jusqu’au bout.
J’ai donc mon premier orgasme avec lui.
Bien entendu, je me dis « Ah, tiens, le-mec-de-la-salle n’a pas réussi du premier coup, lui. Ni même au second ».
Mais j’avoue que niveau intensité, ce n’est pas du tout la même chose. Une histoire de sentiments peut-être ? Ou d’alchimie ?
Et puis j’aime moins le corps d’Hector. J’aime moins son odeur. Mais je sais que c’est surtout l’inverse qui est vrai : je suis folle du mec-de-la-salle-de-sport.
Et si seulement j’arrivais à arrêter de penser à lui, et de compter les points entre l’un et l’autre.

J’ai voulu faire la princesse, et qu’il soit très attentif à moi, en disant « Tu sais, j’ai pas vraiment eu de mec depuis ma séparation, alors je ne suis pas très à l’aise ». Ce qui est presque vrai, dans l’idée.
Mais il n’est pas con, Hector : « ″Pas vraiment″, ça doit vouloir dire qu’il y en a eu quand même, j’imagine »
Bien vu.

Il sort des capotes, et on commence à faire l’amour.
C’est nettement plus simple, de coucher avec un mec qui s’exprime pendant l’amour. Le-mec-de-la-salle-de-sport n’exprime rien. Parfois il parle, mais plus pour être attentif à ce que je veux. Moi j’ai un mal fou à savoir ce qui lui plait – il est même silencieux en jouissant, c’est dire. Hector est plus normal : un truc lui plait, bon bah il gémit. Fastoche. C’est même presque trop simple.
Et puis quand il n’en peut plus, il grogne, on dirait un animal. C’est étrange. Mais pas déplaisant.
Quand on a fini, il me dit « Quand on est jeune, on est censé enchainer, c‘est ça ? »
Je lui saute dessus à nouveau. Un petit coup de langue, et lui qui prétend être trop vieux pour recommencer est prêt à remettre ça.
Je le chevauche (ça, le mec-de-la-salle aime beaucoup aussi) (putain arrête de penser à lui) et je laisse les sensations m’envahir.
On finit par changer de position (moi j’ai les genoux en vrac avec tout ça), et il me pénètre en posant juste son doigt sur mon clitoris. J’aime tellement les hommes qui ont compris que ça marche mieux comme ça. En quelques secondes, un (deuxième) orgasme me secoue.
Il jouit quelques secondes plus tard, s’exclamant « oh non ! Je suis si vieux ! ». Quelque chose me dit qu’il n’a pas maitrisé  comme il l’espérait.
Je me dis que le-mec-de-la-salle maitrise hyper bien sa jouissance, lui (mais il a 11 ans de moins, aussi).
Je me dis que le-mec-de-la-salle, depuis 3 mois qu'on se voit, n’a encore jamais réussi à me faire avoir deux orgasmes de suite, lui.

Il me prend dans ses bras, comme le mec-de-la-salle. Moi je préférerai dormir à côté de lui, plutôt. Je me dis que je ne vais jamais réussir à dormir.
Et puis je m’endors.
Le lendemain (enfin : 3h plus tard), le réveil sonne. Hector doit aller travailler. Moi, je commence plus tard, mais j’ai l’habitude : c’est comme ça aussi avec le mec-de-la-salle, il commence toujours plus tôt que moi. Je m’habille pendant qu’il se douche ; je repense au jumeau-tendresse qui ne se douche pas. Je me fiche qu’Hector se douche. Je regarde la cheminée ; étrange sentiment de faire les mêmes gestes, chez deux hommes différents.
Lorsqu’il sort, il est surpris : « J’allais te demander si tu préférais rester dormir ».
Il propose de me passer une brosse à dents.
Il me propose un petit dej.
Il ricane et me dit « C’est un petit village ici. Quelqu’un va te voir sortir du garage, et ça va jaser, ça va faire le tour ».
Je me dis que jamais le-mec-de-la-salle-de-sport ne serait détendu comme ça. Jamais il ne m’a proposé de rester dormir. Une fois j’ai failli oublier une pince chez lui, une petite pince genre barrette à chignon,  qui fait 5 cm de long pour quelques millimètres d’épaisseur, tellement petite que je l’ai pas vu sur la table du salon. On a frôlé l’apocalypse : « C’est à toi la pince, là ?! ». Je sentais bien qu’il n’avait pas envie de moi chez lui.
Je suis donc décontenancé par Hector.


Je rentre chez moi. 30 min de route, de la neige, du verglas. Je voulais me recoucher un peu, mais finalement je suis bien réveillée. Je décide de rester debout – et d’écrire.
Il m’envoie des messages tous au long de la journée.
Ah, ça aussi, ce n’est pas comme le mec-de-la-salle.
Il me propose de revenir le soir.
Je suis épuisée, j’ai une journée chargée, et je suis en train de tomber malade.
Mais finalement le soir, j’y retourne. Tout en me disant que c’est très mauvais que je prenne l’habitude de le voir si souvent.
J’ai du mal à être à l’aise en arrivant : je ne sais pas comment lui dire bonjour, je suis gênée, gauche.
Il me demande ce que je veux boire. Je lui demande s’il a du lait chaud avec du miel. J’ai mal à la gorge, je tousse, et j’ai un mal de tête qui s’installe.
Je m’endors à moitié sur son comptoir de cuisine.
Il me dit qu’il va aller prendre sa douche.
Il laisse la porte ouverte, et, après quelques hésitations, je le rejoins. Mais ce n’était pas une très bonne idée : on est tout les deux assez gênés, et le moment n’est finalement pas très érotique.
Il sort, se met en peignoir, et va s’installer devant la TV. Il me propose de mettre le second.
Je ne peux pas : c’est peut être celui de VeronikéDavina. En plus j’ai l’impression d’entrer dans une routine de couple, alors que c’est la quatrième fois qu’on se voit. Et enfin, je trouve les peignoirs antisexe à mort.
Je finis par le rejoindre devant la TV, et je déteste ça. On est assis cote à cote, à regarder une quelconque merde, lui en peignoir, … J’ai l’impression de me greffer à sa routine, de l’intégrer. Ca m’épouvante.

Lorsque j’ai raconté ça a une copine, elle m’a dit « Et si ça avait été le-mec-de-la-salle ? Finalement vous le faite, ce genre de truc, non ? »
Eh bien pas vraiment, justement, on n’a pas ce côté « quotidien » : douche, manger ensemble etc. Moi j’arrive, et on se pose sous le plaid, c’est tout.
La vérité, c’est que j’adorerai vivre ça avec le mec de la salle. Qu’il m’intègre à sa vie, ça serait génial. Mais je n’ai pas envie avec Hector. Là j’ai juste envie qu’on aille au lit, et qu’on s’envoi en l’air avant que je ne m’écroule de sommeil.

Je commence à piquer du nez devant la TV.
Il le remarque et me demande si je veux aller au lit. Oui oui oui.
Il me dit « Bon, je suppose qu’on ne fera rien ? ». C’était la blague par texto aujourd’hui « Tu es fatiguée ? Pas grave, viens quand même, on ne fera que dormir ». Et moi : « JAMAIS ! »
Je souris et ne répond rien.
A peine va-t-il éteint la lumière que je lui saute dessus.
Il prend un temps infini à me caresser. Il me touche assez lentement, ce qui fait monter les sensations très lentement également – et fait durer les orgasmes si longtemps qu’on ne sait plus vraiment quand ils ont commencés. Je jouis donc sous ses doigts. Je commence ensuite à le chevaucher, mais il ne sort pas de capotes. Qu’importe, je me frotte à lui, en me disant que lorsqu’il sera à bout, il en mettra une. Et puis à un moment il saisit mes cuisses à pleine main, et il glisse sous moi. Il se met à me lécher goulument, et je ne sais juste plus quoi faire tellement j’ai le corps en feu. J’ai le sentiment qu’il s’éclate vraiment à me faire ça, et c’est encore plus excitant. J’enfonce mes ongles dans ses mains crispées sur mes seins, et je laisse un nouvel orgasme délirant me faire perdre la tête. Je m’effondre à côté de lui. Il continu de me caresser et j’ai du mal à savoir où je suis. Entre l’excitation et ma crève, je suis à moitié en train de délirer. A un moment je ne sais plus très bien où je suis, et je suis persuadée de faire l’amour avec le mec-de- la-salle. Mes pensées vagabondes, et je me demande si je n’ai pas de la fièvre.
Il me demande de le sucer. Je ne suis jamais contre l’idée – même si là, aujourd’hui, j’en avais moins envie. Je prends doucement Hector dans ma bouche – il est plutôt petit, c’est facile. Il grogne « Oh putain c’est bon ». Au bout de quelques minutes, il me dit « Attention je vais jouir ». Ah, bon, déjà ?! Heu, merde, qu’est-ce que je fais ? Aucune envie de l’avaler – Là encore, je me dis que Le-mec-de-la-salle, je pourrais le dévorer vivant, je pourrais le sucer pendant des heures, je rêvais de l’avaler, et j’avais adoré ça. Mais pas Hector. Je ne veux pas le laisser jouir dans le vide non plus – c’est triste. Alors je le garde dans ma bouche, et je recrache discrètement.
Il me serre contre lui, et me dit, à bout de souffle « Et tu n’as rien fait depuis 2 ans ?! Mais enfin c’est pas possible. Moi je perds, au bout d’un moment. Là c’est pas possible, en terme de… heu…. qualités de prestations… Enfin le mot est hyper mal choisi ».
Je suis morte de rire – et flattée.
Je suis mauvaise menteuse, alors je lui avoue qu’il y a eu un mec, à la salle. Qu’on s’est un peu vu. « Pourquoi vous n’avez pas continué ? ». Vaste question. Je soupire. Je ne sais même pas quoi dire. « Il ne voulait pas aller plus loin. Il voulait rester célibataire. Il écrit sporadiquement. Enfin bref, c’est lui qui ne veut pas ». Je pense que j’ai pas trop mal résumé la situation. Même si j’occulte que ce passé n’est pas très lointain, et que ce mec est encore dans mes pensées. Et, accessoirement, que j’en suis tombée amoureuse.
Je m’endors dans ses bras. Je fais des tas de rêves bizarres – je monte un vrai film. Je crois vraiment que j’avais de la fièvre, cette nuit là.
Je me lève le lendemain, je dois aller travailler. Lui, il est en week-end et il reste couché. Je suis étonnée : je pensais que le personnage se lèverait. Mais ça me va très bien de me lever seule. Je préfère, c’est plus facile.

Finalement, plus j’y pense, et plus je me dis qu’Hector, je l’ai rencontré pour comprendre ce que ressent le mec de la salle à mon égard. Et ça me brise le cœur.

2 commentaires:

  1. C'est toujours aussi bien écrit, mais arrivée en bas de la page je suis toute triste pour toi. Même si Hector se débrouille bien au pieux, on sent bien que tu es ... ailleurs. Que tu préférerais l'être en tout cas.
    Le-mec-de-la-salle ne te donne aucune news, rien du tout ?
    Des bisous.
    Ps : va falloir m'expliquer comment tu fais pour recracher "discrètement", je sais pas faire moi ^^

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    1. Ca y est, j'en ai reçu tout récemment... Pile à un moment où, déjà, ma situation commençait à se compliquer. Et là je me dis que, vraiment, dans ma vie, je fais pas exprès mais j'ai le sens de l'à propos (très ironiquement parlant).
      J'en parlerai dans mon prochain post - j'ai un peu du mal à suivre, en étant si peu chez moi.
      Bref. Malgré le retour du mec-de-la-salle, je sais qu'il n'y a rien à attendre de lui. Mon absence de sentiments pour Hector me le fait réaliser : je me comporte avec Hector comme le mec-de-la-salle avec moi. Je dois me rendre à l'évidence.
      Mais c'est pas facile, je l'ai vraiment dans la peau, ce mec.

      PS : Alors j'ai deux techniques :
      - Soit je continue un peu de sucer après éjaculation et je recrache petit à petit le sperme (c'est pas très discret).
      - Soit, technique 100% glamour expérimenté dernièrement, je recrache dans ma main (c'est assez simple de baisser la tête en faisant mine d'autre chose) et ensuite j'essuie sur les draps, à un endroit où on ne risque pas de dormir et donc d'avoir la sensation "flaque froide". (J'avais prévenu, c'est carrément pas glamour)
      Le mieux serait de garder un petit mouchoir à proximité, sous l'oreiller, mais je n'y pense jamais...

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