Il y a quelques semaines, j’étais
incapable de voir le positif de l’année écoulée, et je m’enfonçais dans des
états d’âmes sans fonds.
Le voyage m’a fait reprendre pied :
de la distance physique pendant deux semaines, pour prendre du recul mentalement.
Quelque chose s’est remis en place
dans ma tête, et au lieu de lutter pour trouver le positif, il s’est imposé à
moi. Tellement naturellement que je me suis demandée comment j’ai pu avoir
cette « porte » fermée dans mon esprit, sans même m’en rendre compte.
J’ai regardé autour de moi, appréciant
les mots et les gestes de mes amis et ma famille. J’ai réalisé le soutien dont
je faisais preuve – alors que je me sentais abandonnée, simplement parce que je
m’étais isolée toute seule.
Tatie, qui m’a incité à l’appeler dès
que ça ne va pas. Qui s’indigne que je sombre parce que je ne trouve pas de
mec, et que je flippe de finir seule, et de n’avoir peut-être jamais d’enfants.
Les générations se parlent, mais ne se
comprennent pas : elle, mariée très tôt, a vécu l’enfer avec son mari
pendant 44 ans. Point d’orgue de ses tourments : se sachant malade, il s’est
pendu dan l’escalier, pour qu’elle le trouve en entrant, et soit brisée. Pas de
bol, c’est une super nana ma tatie : elle a surmonté le traumatisme, et a
gardé la maison. C’est la femme la plus forte et courageuse que je connaisse.
Q., une connaissance, un ami dans
mon groupe d’amis gays (oui, je suis une fille à pédés, comme ils aiment à me
le rappeler), dont je me suis beaucoup
rapproché cette année. Message d’amour au soir du 31, pour me dire que je suis
sa meilleur rencontre de 2016, même si on se connaissait avant. Qu’il est
heureux de me connaître. Moi aussi je l’aime d’amour. On se dit qu’en 2017, on
va se voir plus. Sortir un peu plus aussi. Et pourquoi pas partir en vacances
ensemble, a-t-on évoqué ; il envisage un road-trip en Italie. Moi j’ai
longtemps rêvée de voir Rome…
L-homme-de-ma-vie, qui a été finalement une
histoire complète sur un an : je l’ai rencontrée, coup de foudre, je l’ai
abordé, on est devenu très proche, très vite, de vrais amis. Je l’ai aimé, j’ai
été heureuse, malheureuse, j’ai déprimée, et j’ai réussi à transformer mes
sentiments amoureux en sentiments fraternels. Ce que je n’aurais jamais cru
possible, moi, la romantique tragique, moi qui me laisse dominer par mes
émotions. J’ai gagné un ami. Et je crois que je me suis impressionnée sur ma
façon de gérer tout ça – même si j’ai aussi été dépassée par cette histoire.
Le-mec-de-la-salle-de-sport. Evidement. Parce qu’il m’a aidé à passer
outre mes sentiments pour L'homme-de-ma-vie. Parce que c’est un homme que je suis contente d’avoir connu. Parce
que j’ai réalisé beaucoup de choses sur moi-même – et notamment que j’avais
encore des choses à régler à propos de mon ex. Et puis parce que sexuellement,
c’est juste magique.
Tristesse de ne pas aller plus loin
avec lui. Incompréhension sur le déroulée de notre « histoire ». Il y
aura toujours cette interrogation : « Et si j’avais essayé de le
séduire plus longtemps ? ». Et d’autres choses que j’aurais aimé dire
ou faire à des moments opportuns.
Mais si j’ai pu passer outre L'homme-de-ma-vie, qui
me semblait être l’homme parfait, alors je pourrais passer le-mec-de-la-salle-de-sport. Evidement. Mes
sentiments me semblent d’ailleurs avoir évolué à ce propos – même si je pense à
lui chaque jour.
Parce qu’il me court après. Que je l’ai
séduite malgré moi. Et que je ne peux que me dire que, oui, je peux plaire. Et
ce n’est pas si compliqué.
Il faut juste que j’accepte que ce n’est
pas toujours les personnes que l’on désire, que l’on arrive à attraper.
Monsieur Sophrologie. Je ne sais pas
où je vais, mais grâce à lui, j’ai rencontré des gens extraordinaires en
Afrique. Ce qui m’a fait aller mieux, ce qui me fait aujourd’hui écrire ces mièvreries
dégoulinantes de bons sentiments. Et je vois ma vie, en l’ayant rencontré, comme
un grand arbre, dont l’une des branches, la branche « Monsieur Sophrologie »,
m’a amené à plein d’autres petites branches. Qui me mèneront peut-être encore
plus loin. Il a enrichi ma vie en très peu de temps. Et peut-être qu’elle
prendra une toute nouvelle voie grâce à lui, qui sait.
Dans l’ensemble, les Autres, quels qu’ils
soient : collègues, amis, familles, connaissances. J’ai l’impression d’être
une perle au milieu d’un collier de perles : sans les autres, je ne suis
pas grand chose. Ils sont tous là, autour de moi – nous sommes tous là, les uns
contre les autres, à nous enrichir mutuellement. Il suffit de regarder.
Le blog.
Ca peut sembler bête, ce bébé blog qui
a tout juste deux mois m’a beaucoup apporté. Créé sur un coup de tête, un soir d’ennui,
un soir où le-mec-de-la-salle-de-sport me manquait trop fort, un soir où j’étais au bord de la
déprime, encore. La libération de l’écrit, qui aide à prendre du recul. La
surprise d’avoir des lecteurs/trices. Je n’écrivais pas vraiment pour les
autres, plutôt pour moi (moi, moi, moi, en dedans, douleur, déprime…. Que c’est
egocentrique d’aller mal !). Mais j’ai finalement apprécié d’avoir des
commentaires, moi qui avais hésité à bloquer cette fonctionnalité, souhaitant lancer
mes articles comme on jette des bouteilles à la mer – et m’isoler, encore. Rapidement,
j’ai eu le sentiment d’avoir des copines. Envie de raconter de nouvelles choses :
« Et les filles, elles vont en penser quoi ? ». Et puis juste le
soulagement de balancer tout ça en dehors de ma tête.
Je vous aime, mes lecteurs/trices.
Et je vous aime d’amour, Young Matka
et C. Vous m’avez beaucoup apportés par vos petits mots.
Le concours restera mon plus gros
échec cette année. Bilan : 6 mois de travail intensif à le préparer. 10 kg
de moins (je me suis pesée chez ma mère à noël, moi j’ai pas de balance chez
moi, c’est fait pour les gens qui s’intéressent à leur poids). Pour le rater.
Prochain objectif : digérer cet
échec.
Deuxième objectif : la prochaine
fois que je le passe, réussir à le passer sereinement.
J’ai un travail, j’ai une situation.
En 2017, je vais chercher un nouvel appartement – et acheter, puisque les taux
sont bas, puisque j’ai tout ce qu’il faut pour ça et que ça me titille depuis
longtemps.
(Et aussi parce que je ne supporte
plus mes voisins)
Je suis un peu triste de faire ça
toute seule, et en même temps excitée par ma propre indépendance.
En 2017, j’aimerai encore m’enrichir.
Essayer de nouvelles choses, découvrir, me lancer des défis, m’améliorer. Pour
que fin 2017, je puisse me dire « Cette année, j’ai fait plein de choses ».
Je vais intégrer une association. Ca,
c’est sûre – même si ça ne sera officiel qu’à partir du 15 janvier, lors de l’Assemblée
Générale.
J’aimerai refaire de la danse. Je me
prévois déjà un stage fin janvier.
J’aimerai prendre des cours de danse
africaine, suite à mon voyage.
Et d’autres activités, d’autres
rencontres, d’autres opportunités que je ne connais pas encore.
Et surtout, j’aimerai réussir à garder
la tête hors de l’eau, à continuer à voir le positif aussi bien que le négatif,
à prendre du recul.
Si en plus j’arrive un peu à
positiver, alors là ça sera juste magnifique.
Mais une chose après l’autre.
Ca, s’était mes résolutions.
Maintenant, ce que je me souhaite :
Je me souhaite l’amour, rencontrer un
homme qui me plaira et à qui je plairais, qui fera chavirer mon cœur comme le-mec-de-la-salle-de-sport
arrive à le faire avec son sourire 10 000 volts.
Je me souhaite des orgasmes de folie,
du sexe épanouissant à en devenir dingue.
Je me souhaite de garder le cap, d’être
en bonne santé autant physiquement que moralement.
Le reste, je devrais pouvoir gérer.
Bonne Année !
Bonne Année !
Heureuse de te savoir aborder la nouvelle année de façon si positive ! :)
RépondreSupprimerEt puis ce concours, quand on lit ton bilan 2016, ce n'est qu'une toute petite part de déceptions au millieu d'un tas de réussites ! ;)
Tu n'as pas tort... Mais j'ai du mal à minimiser l'échec. Surtout parce que ça m'agace de m'être mis dans un état pas possible à cause du stress... Et pour rien.
SupprimerMais bref, je vais travailler là dessus !
Bonne année à toi, Claire, et merci pour ce petit mot ! :)
On dirait effectivement que ce voyage t'a fait du bien. :)
RépondreSupprimerJe te souhaite une très belle année, pleine de toutes ces choses que tu te souhaites. :)
Oui, beaucoup de bien ! Les articles arrivent... Mais je mets du temps à les écrire. Surtout parce que, une fois qu'ils seront écrits, je ne pourrais plus les écrire de nouveau, et donc revivre le truc... Alors je traine :)
SupprimerMerci petite Excessive, bonne année à toi, et je te souhaite quant à moi un peu d'apaisement, dans tes pensées et dans ta vie <3
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJe te souhaite une bonne année!
RépondreSupprimerPlein d'articles à lire (pense à nous héhé), des orgasmes à n'en plus finir (là pense à toi héhé) et plein de choses positives :)
Le fait de faire un petit break c'est bien, on pose les choses à plat et on prend du recul et finalement...Ca roule plutôt bien pour toi!
A très vite <3
Bonne année Matka !!
SupprimerAh, j'aime bien ta philosophie ! Je vais tacher de penser à vous, et à moi, ça me parait très bien comme programme.
A très vite, j'ai pas mal d'articles sous le coude, je pense qu'on commence bien l'année. J'espère que toi aussi, tu vas penser à nous avec tes articles :) Je suis à la bourre pour tout lire, mais c'est pas une raison :p
Bisous <3