mardi 14 juillet 2020

Les petits bonheurs


C'était au départ une initiative de mon ami Stéphane : écrire, chaque jour, un petit bonheur du quotidien.
C'était sur Facebook, et apparemment ça se décline pas mal sur les réseaux sociaux (mais comme j'y suis très rarement, je découvre l'eau tiède après tout le monde, comme d'hab). J'ai trouvé l'idée super, très "gratitude du moment présent" prônée par le bouddhisme et la méditation... et peut-être un bon moyen pour affronter le quotidien plus sereinement.
En tout cas de son côté, il avait reconstruit sa vie et son estime de lui-même après son divorce brutal, et ce genre de petites initiatives mignonnes avaient contribué à lui redonner le gout de vivre.


J'ai décidé de suivre son exemple.
Je n'étais pas intéressée par l'aspect réseaux sociaux, l'idée était plutôt de faire ce travail pour moi même. Et ça tombait bien : Copine#1 m'avait offert pour noël un calendrier (avec des hommes nus, tatoués et des chats) où j'avais la place d'écrire.

Il ne me restait plus qu'à me lancer.


Au début de l'année, le temps de prendre l'habitude, ça m'arrivait d'oublier d'écrire mon "bonheur du jour". Mais désormais, c'est une chose que je fais naturellement avant de me coucher : je réfléchis aux petits bonheurs de ma journée, j'en choisi un, je le note, je me dis que la journée n'était pas si mauvaise, et je me couche satisfaite. 

L'exercice a été nettement plus compliqué au début du confinement, je dois bien l'avouer. Mais il s'est avéré très intéressant par la suite, pour, justement, voir du positif dans ce quotidien monotone.

Etonnamment, il s'est également révélé être un moyen de mieux me comprendre. De définir ce que j'aime, ce qui me fait du bien.
J'y ai découvert que mon équilibre passe par ma relation aux autres : plus de la moitié de mes "petits bonheurs" sont des moments à deux, ou à plusieurs. Prendre un verre avec une amie, boire un Chaï dans mon café préféré en bonne compagnie, manger avec des collègues, méditer avec mon groupe... Ce sont souvent des petits bonheurs.
Qui côtoient des moments de cocooning : lire au soleil, m'endormir avec le chat qui ronronne contre moi, m'installer sur mon canapé avec un bon repas pour regarder une série avec le chat sur les genoux, méditer dans le sauna de ma salle de sport,...
Et puis, en troisième position, il y a les "actions" : me donner un objectif sportif et le réussir, ranger la maison, faire tel ou tel travaux, aller seule au ciné (ou dans un centre de méditation), bref, "agir". 

Bref, ce simple petit jeu est finalement devenu bien plus que cela.



M'obligeant même à trouver des points positifs dans des journées très très merdiques.
Exemple, l'Apocalypse, c'était le 6 février. A priori, c'était une vraie grosse journée de merde, que ce soit clair ! (D'ailleurs j'ai noté "Apocalypse", sur mon calendrier) Eh bien mon bonheur de ce jour là, ça a été l'appel de Morgueil le soir. Merci à lui pour ce petit bonheur qui a sauvé la journée.

Cela dit, il y a des jours où tout mon être a refusé de voir une quelconque petite germination de minuscule petit bonheur.
C'était en mars.
Juste avant le confinement.
J'en reparlerai.
Mais aujourd'hui, j'essaie de toujours trouver la moindre petite lueur dans ma journée, pour pouvoir dire "il y a eu du positif aujourd'hui". Quitte à la créer moi même : c'est finalement assez facile d'aller se faire couler un bain moussant, appeler un ami, se faire une boisson qu'on aime bien,...
Et ça marche aussi. 

2 commentaires:

  1. Il y a quelques années déjà, on listait avec des copines nos "Petits Bonheurs Quotidiens", et c'est resté, mais moins systématique. Il y avait un bouquin il me semble, "3 kifs par jours"??? Soit, je pourrais recommencer quotidiennement, c'est vrai que ça fait du bien!

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    1. Les réseaux sociaux n'ont donc rien inventés ! J'en étais sûre ;)
      Oui, il existe bien un livre intitulé "3 kifs par jours", apparemment plein de petites idées de ce genre ! Bon, en tout cas, le petit bonheur du jour, ça aide déjà beaucoup :)

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