J'ai déjà poncé quelques marches, par ci par là. De quoi me motiver, mais aussi me montrer ce qu'il me reste à faire. J'ai repris le travail à temps complet.
Je monte, je redescend. Il y a des marches plus belles que d'autres, certaines que j'arrive assez rapidement à ravoir impeccable, d'autres plus compliquées. Peut-être que certaines resteront tachées. Pourtant, le chêne, c'est incroyablement costaud non ? Si j'y passe suffisamment de temps, et que j'y mets suffisamment d'énergie, peut-être que je pourrais les rendre aussi belles qu'auparavant ?
Le samedi, je sens que je commence à décompresser. Au travail, je passe une journée atroce, au bord des larmes.
Le soir je m'offre un spectacle en visio au cabaret de Madame Arthur, qui propose donc cette option. Je me dis que ma tristesse ne pourra pas résister à Charly Voodoo, et encore moins à Martin Poppins. Surtout si Odile est là !
Ça commence avec "le soleil est mort".
Bon...
Je m'agite sur mon canapé, moi qui me dit justement qu'il fait moche (comme après Charles Henri), et qui voit (trop) de similitudes entre ces deux histoires. Sans parler d'un manque flagrant de respect pour mon cœur et mes sentiments.
Ils continuent en interprétant le Stabat Mater de Pergolese. POURQUOI ?! C'était censé être une soirée Niagara !! Et là ils chantent le morceau préféré d'Isaac, qu'il souhaite voir interprété à ses funérailles. Composition qui devait être joué dans notre ville, cadeau de noël pour lui, que nous devions aller voir ensemble (et puis il y a eu le covid).
La soirée me déprime plus qu'autre chose.
C'est réussi, tiens...