vendredi 31 janvier 2020

Le mensonge


J'ai le sentiment qu'enfin, on s'est retrouvé.
Il a fallu le temps !
Même si je le regarde avec plus de recul.
Même si je me méfie de ses changements d'avis.
Même si je garde ce sentiment que, plus je tente de le connaitre, et moins j'y arrive.
Et puis je garde en tête une information capitale que je connais, et dont je ne sais pas encore quoi faire.

Une discussion que nous avons au sujet du mensonge me fait bouillir le sang : il pense que le mensonge régit le monde, et qu'il y a des mensonges nécessaires. Ça ne lui pose pas de soucis de dire que si Victoria lui demande, les yeux dans les yeux, s'il a quelqu'un dans sa vie, il répondra "non" sans broncher. « Pour la préserver ».
Et pour éviter qu'elle ne tombe par hasard sur des conversations ou des messages, il a emporté son ordinateur, et fais très attention à ne pas laisser traîner son portable. « Elle n'a jamais fouillé, et ne le fera jamais... Mais autant lui éviter de tomber dessus. Car si elle décide de chercher la vérité, elle la trouvera »
Je ne crois pas qu'il réalise que devenir soudain nerveux au sujet d'objets sensibles comme un ordinateur ou un portable est un indice en soi.
Quoiqu'il en soit, les mensonges "de préservation" me rende à peu près aussi cinglé que les autres - peut-être même plus, après l'affaire Charles-Henri.

Je tente, ce soir là, de lui expliquer à quel point j'espère qu'il ne me mentira jamais, tant j'ai un rapport obsessionnel à la vérité. 
Il élude, il change de sujet. Je ne suis pas certaine qu'il comprenne à quel point c'est capital pour moi. 
Au point où, le matin, je me sens le devoir de dire, au moment où l'on part chacun de notre côté :
- Je tenais à ce que ça soit clair : Ne me mens jamais. Jamais ! Pour moi c'est très important, ce sont mes limites, et c'est probablement la seule chose que je ne pardonne pas. Si un jour je te pose une question, j'attendrai de toi la vérité. Si je m'aperçois que tu mens, ou pire, si je sais déjà que tu mens, ce sera fini. Alors à moins de vouloir tout casser... Ne me mens pas.
Il me regarde, il sourit, et derrière ce visage d'apparence détendu, je comprend soudain que c'est le masque d'Isaac qui, glacé, intègre une info et réfléchit à toute vitesse.
- Pourquoi tu me dis ça ?
- Parce que je souhaite que ça soit limpide. 
- Tu penses que je mens ?
- Je pense que tu as un rapport assez détendu au mensonge.
- Détendu ?! Dans quels domaines ?!
- A peu près tous.
- C'est un peu facile, ça !
- Sans doute...

Il s'offusquera 20 minutes plus tard dans un message, affirmant qu'il a horreur du mensonge, qu'il fait une différence entre mensonge, malhonnêteté, tromperie, mauvaise foi.
Copine#1 me trouvera rude sur ce coup-là :
- Tu ne peux pas lui demander de ne jamais te mentir ! Tu ne peux pas être aussi entière !
- Mais.... Tu me connais pourtant mieux que ça ! Bien sûr que je suis aussi entière !  
Ces dernières années, j'ai subi les mensonges, les non-dits, les silences lâches, les accommodements avec la vérité. Je n'en veux plus ; je veux juste de l’honnêteté. Ce n'est pourtant pas si aberrant ?!

On se verra deux jours plus tard, et il me regardera férocement, après le repas, me demandant si je crois qu'il me ment, et si oui, sur quoi.
Sauf que je refuse d'avoir cette conversation.
- J'ai eu l'impression que tu me menaçais, dit-il. C'était dur.
- ... C'est vrai que ça y ressemblait. Prends ça comme un conseil, plutôt.

Et puis nous parlons de différentes choses, nous frôlons des sujets trop sérieux, et je me demande plusieurs fois s'il me faut refuser de continuer - mais finalement, ce qui est dit est important :
- Tu es très importante pour moi. Si tu pars, j'aurais beaucoup de mal à m'en remettre. Je mettrai des semaines, des mois, peut-être des années à m'en remettre.
Je lève les yeux au ciel :
- Tu m'as dit l'inverse il y a une semaine ! Que tu es beaucoup plus fort que moi, que tu te remettras vite de notre histoire, que tu passeras vite à autre chose ! Tu changes continuellement d'avis !
- Ma mère pense que je devrais être bigame. Ce serait la solution.
- AH ! Eh bien ce ne seras pas avec moi !
- Elle pense que j'ai été trop loin. Que je ne pourrais plus revenir en arrière après ça. Que vivre une vie sans passion amoureuse, ce ne sera plus possible.
Je soupire.
- Je pense que tu te trompes. Ton obsession de vivre au présent va dans ce sens : tu sauras te réinsérer dans ton présent, tu retrouveras tes marques, tu retourneras dans ta vie de couple, tu te diras que finalement tu es très heureux comme ça et tu m'oublieras très vite. J'en suis persuadée.
- Je me souviens très bien de ma première copine..
- Hum hum. Avec qui tu es resté combien de temps ?!
- Six ans.
- Voilà, merci. Pas d'autres questions votre honneur.
- Je vis vraiment quelque chose d'extraordinaire avec toi. Je crois que tu ne t'en rends pas compte !
- Peut-être pas, en effet...
(Et les multiples discours, tous différents, ne me donnent pas confiance en tes propos)

- Sur quoi penses-tu que je te mens ? Et peux-tu me donner des preuves ?
- Je refuse de répondre à cette question. Je refuse que l'on ait cette conversation.

- Dans ton message, tu es revenu sur ce que tu m'avais dit : si je rencontre quelqu'un d'autre, au début tu ne voulais pas le savoir. Maintenant, tu souhaiterais que je t'en parle. Mais ça change quoi ?
- Ça changerait tout !
- Pourquoi ?
- Parce que tu ne serais plus exclusive avec moi
- Et alors ?
- Notre relation changerait !
- Pourquoi ?
- Déjà, tu serais moins disponible...
- Et ?
- Et puis notre relation ne serait finalement plus qu'une histoire de cul !
- Excuses moi, mais en quoi ?! Est-ce que ce n'est pas exactement ce que je vis, avec toi qui n'est pas dans une relation d'exclusivité ?!
- Si, et il y a une asymétrie dans notre relation, qui fait que je ne pourrais pas t'empêcher d'avoir quelqu'un d'autre. Mais pour moi ça changerait tout.
- En quoi ça changerait ma vision de toi ?
- Je me dirais que tu penses à l'autre quand tu es avec moi...
- C'est exactement la situation dans laquelle JE suis.
- Oui mais non, il y a une quasi exclusivité, au moins sexuellement...
- Et le reste ?!
- Je n'aimerai pas savoir que quelqu'un pose les mains sur toi...
- .... Oui, c'est exactement la situation que je vis.
- ...
- En fait, tu es en train de me dire que tu ne supporterais pas de vivre la situation dans laquelle je suis ?
Je crois que j'ai envie de rire nerveusement.
- Cela dit, auparavant, j'ignorai qu'il était possible d'aimer deux personnes. Je pensais que c'était impossible. Et pourtant, c'est ce que je vis !
(Et moi, je pensais pouvoir supporter cette situation. En effet, on en apprend tous les jours sur nous même).
- Pour autant, cette histoire est vouée à se finir. Quand je vois comme j'ai souffert pendant les dix jours où tu étais absent et où on ne pouvait pas se parler, j'ai pensé à cet été, quand tu partiras - vous partirez !- en vacances deux, trois semaines. Je ne pourrais pas. Revivre la même chose, qui plus est encore plus longtemps.... Je ne pourrais pas.
J'en ai une boule dans la gorge rien que de l'évoquer.
Il me regarde, silencieux, le sourire du masque - ce sourire qui cache qu'il prend de plein fouet ce que je suis en train de dire. Mais ça doit être dit : je refuse de repasser par cette période de détresse, de m'infliger ça à nouveau. Certes, mon avis pourra potentiellement évoluer d'ici 6 mois, mais justement, je crains, dans quelques mois, d'avoir oublié à quel point ça a été difficile - et de revivre encore plus durement une situation similaire.

- Est-ce que tu penses que je te mens ?
- Je refuse de répondre à cette question. Je refuse que l'on ai cette conversation.

- Pourquoi tu ne te satisfais pas de ce qu'on vit ? Voir le verre à moitié plein ? Tu as trop d'exigences !
- ....Dis celui qui trouve que je ne suis pas assez exigeante dans le choix de mes partenaires !
- Ce n'est pas pareil ! Les gars que tu as rencontrés, tu attendais quoi ?! Avec un type comme le-mec-de-la-salle-de-sport, passionné de pêche, tu pensais partager quoi ?!
- Ecoute, je trouve ça très déplacé de ta part de prendre l'exemple de personnes que tu n'as pas connu, en te basant sur des récits a-posteriori que je te fais, avec toutes les lacunes que ça comporte !
- Ok, alors parlons du fait que tu te plains de ne pas avoir de stabilité dans ta vie, alors que tu choisis un mec qui est dans une relation de douze ans ! Tu t'attendais à quoi ?
- Mais tu as raison ! Tu as complètement raison ! Et tout le monde me le dit, TOUT LE MONDE : "tu tends le bâton pour te faire battre !"
- Non mais il n'est pas question de bâton...
- Mais si ! Mais tout à fait ! Nous n'avons effectivement pas d'avenir ! Je le sais ! Et cette situation ne durera pas ! Tu as raison !
- Non mais ce n'est pas exactement ce que je voulais dire.... Je voulais dire qu'il faut que tu vois tout ce qu'on a, et pas ce qu'on n'a pas...
- Personne n'a envie d'une vie de femme de l'ombre. Personne. Ou alors peut-être une femme d'une cinquantaine d'année, qui a eu une longue vie de couple, et qui veut juste quelque chose sans prise de tête. Et encore ! Ce n'est même pas sûr. En tout cas, moi je parle pour moi, ce n'est pas une situation qui peut s'inscrire dans la durée. C'est tout, c'est un fait !

- Est-ce que tu penses que je te mens ?
- Je ne répondrai pas.

- Je pense que tu ne réalises pas à quelle point tu as fait une belle rencontre.
Je le regarde, fascinée.
- Tu parles de toi, là ?
- Oui.
C'est fascinant.
- Ça ne parait pas très modeste mais...
- Ça ne l'est même pas du tout, on peut le dire !
- Mais tu ne réalises pas à quel point tu as fait une belle rencontre.
Je suis juste sidérée d'un tel culot. Là, c'est carrément du génie.
Je ne dirai rien.
Il répétera la même chose un peu plus tard. Je me demande quand même à quel point il est sérieux - il ne peut pas l'être ! Je dirai juste :
- Ecoute... Ce qui est sûre, c'est que j'ai passé le moment où j'aurais pu me remettre de cette relation : je l'affirme, j'aurais un mal fou à m'en remettre. Et d'ailleurs je crois qu'après ça, après toi, après nous, je ne pourrais plus écrire.
- Ah non, tu ne dois jamais arrêter d'écrire !
Je ne dirai rien. Mais que pourrais-je écrire après lui ? Les articles le concernant auront été les plus beaux. Après ça, je n'aurai plus rien à dire. Il est probable que Mademoiselle B. se ferme sur la rupture avec Isaac.

Copine#1 sera outrée lorsque je lui raconterai qu'Isaac pense être la rencontre d'une vie.
« Est-ce qu'il réalise que c'est LUI, qui a fait une belle rencontre ? Enfin merde, il vit comme un somnambule depuis 10 ans avec Victoria ! Tu lui réapprends à vivre, bon sang ! »
Il ne semble pas voir les choses comme ça.

- En quoi je te mens ?
- Non. Je ne veux pas qu'on ai cette conversation.

- Si tu voulais, si tu te mettais vraiment dans l'optique de chercher quelqu'un, tu pourrais y arriver.
- Arrêtes, c'est des conneries tout ça.
- Tu es jolie, tu as des choses à dire, tu fais plein de choses, tu es spontanée...
- Et sur 14 ans de ma vie d'adulte, j'ai eu une relation sérieuse de 4 ans ! Les faits parlent pour moi !
- Mais tu as évolué !
- Oui, et je travaille dans une ville minuscule, où il y a 30 000 habitants, et où la majorité des gens sont soit des reuleuleus, soit des consanguins, soit des paysans, et j'ai une maison dans un bled paumé de 2000 âmes ! Tu peux dire ce que tu veux, mais statistiquement, je ne pars pas gagnante ! Et j'ai très rarement fait des rencontres intéressantes ici, excuses moi, mais on ne peut pas dire qu'on a une élite intellectuelle de folie !
- Oui mais si tu cherches dans les salle de sport, aussi...
- Arrête de parler de lui, bon sang ! Et puis entre le fait que j'ai trop d'exigences, puis pas assez, faudrait que tu te décides.
- Il faut que tu trouves quelqu'un qui coches les bonnes cases.
- Oui, sauf qu'à un moment, lorsque tu passes des mois, voir des années de célibat, tu finis par te dire que tu as une trop haute opinion de toi-même, et qu'il faut atterrir, et prendre ce qui passe ! Excuses moi, mais c'est normal !
- Il faut se mettre dans le bon état d'esprit... Ne pas être en attente.
Je lève les yeux au ciel :
- C'est loin d'être une règle absolu. Rien n'est jamais simple. Il faut arrêter avec ça. Mon histoire en est la preuve flagrante.
Et puis quoi, il veut me coacher à trouver quelqu'un et m'aider à me mettre en couple ?!

- Est-ce que tu penses que je te mens ?
Je suis excédée.
- OUI, je le pense.
- Sur quoi ?
Je secoue la tête en soupirant.
- Penses-tu que je te mente sur mes sentiments pour toi ?
Je réfléchis.
- Non, je ne pense pas.
- Est-ce que tu penses que je te mens lorsque je te dis que je te trouve belle ?
A nouveau, je prends le temps d'y réfléchir.
- Je ne crois pas.
- Bon.

On se reverra le lendemain.
Puis le surlendemain, alors que je voyais Mister Perfect, et que je rentrai tard. « Oui mais on ne se verra pas le weekend ! ». 
Ah ben oui, c'est vrai. Nous sommes de nouveau en weekends partagés - avec plus de weekends pour Victoria que pour moi. 
Alors je le rejoins vers minuit - je dois bien avouer que ça me fait plaisir qu'il ait envie de me voir.

Le vendredi matin, il me dira : « Je ne pense pas rentrer dimanche soir. D'autant plus que je suis à Paris samedi... ». 
Je hoche la tête. 
Que pourrais-je dire de plus ? 
« Enfin.... Je verrai. Je te redirai ça ».
Il est étrange, ce vendredi matin là. Distant. Nerveux. Il se sera levé sans un baiser. Parlera peu. Pourtant, la veille, tout s'est bien passé.
Je penserai que peut-être, il est juste fatigué.
Je penserai ensuite : « J'espère que ça ne deviendra pas notre quotidien chaque veille de weekend, parce qu'il prépare sa transition de l'une à l'autre ».
Ça me décourage un peu.

6 commentaires:

  1. Je...

    Non mais entre le "tu as fait une belle rencontre" et "moi j'ai une maîtresse, mais tu me dois l'exclusivité", il va falloir que je ramasse ma mâchoire.

    je sens déjà venir le "Techniquement, je t'ai pas menti, parce que tu ne m'as jamais demandé si j'avais trouvé ton blog et si je le lisais". J'espère qu'il se respecte un minimum et que j'ai tort...

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    1. Oui, heureusement, sur ce dernier point, tu as tort !
      Et d'ailleurs il n'aurait pas pu dire ça, puisqu'en l’occurrence ce n'est pas vrai ! Je lui ai demandé une fois, frontalement, en décembre : Il avait dit un truc qu'il me semblait ne pas devoir savoir (bon en réalité c'est moi qui me plantait), et je lui ai dit "Mais en fait tu l'as déjà trouvé, mon blog ?!". Il est resté interdit quelques secondes, et m'a dit "absolument pas !". Alors que si, en fait. Donc y'a pas à tortiller, c'est un vrai de vrai mensonge !

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  2. Je suis une femme de quarante ans "et quelques" et bien que j'ai eu une longue vie de couple et que j'aspire à une relation sans prise de tête, il serait hors de question que je sois "la femme de l'ombre"...
    En fait, je l'ai été, ça m'allait en effet d'être discrète (par rapport aux enfants, il n'avait personne "d'officiel", mais j'étais tellement à l'ombre qu'il a pu partir (avec une autre) sans état d'âme.
    On ressent bien ton découragement... j'espère que cette histoire ne cassera pas ni la belle personne que tu es, ni la belle plume que tu as :)

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    1. Tu confirmes donc ce que je pensais... Être "l'autre" n'est pas vraiment une fin en soi... Ce qui me semble assez logique ! Mais finalement, je devrais peut-être arrêter de penser que c'est moi qui en demande trop, et admettre que c'est lui qui me demande d'accepter l'inacceptable.
      Oui, c'est décourageant... Et je pense que je suis dans un état de fatigue général assez inquiétant ces temps-ci. J'ai besoin de faire un break, je manque de lucidité.
      En tout cas, merci pour ton message, et ton soutien, et tes compliments. J'ai du mal à considérer que je suis une belle personne, je me remet toujours en question, je doute continuellement, mais... Peut-être qu'il faudrait que je travaille à changer de point de vue.

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  3. Bonjour,
    Je te suis depuis longtemps.
    On ressent ta sensibilité et ta générosité dans tes écrits.
    Je ne peux te donner de bons conseils sur ta situation actuelle mais des pistes de réflexion.
    Essaies de te poser un week-end ou un soir, éteins portable et co et prends du recul sur cette histoire. Notes pour toi tes impressions objectives sur Isaac le bon comme le moins bien. La relation semble t'apporter beaucoup d'angoisse ces derniers temps. Tu pourras voir la situation plus clairement et prendre une décision ;). Quand tu agis sur une situation et que tu ne la subis pas , tu verras tu seras satisfaite de ta personne. Prends bien soin de toi et sois égoïste parfois ça a du bon !

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    1. Bonjour Agnès,
      Ton message m'a fait un petit électrochoc, car je me suis dit "Bon sang mais elle a raison, je suis trop impliquée, j'ai trop la tête dans le guidon, et en plus je me sens dépassé par tous les aspects de ma vie, j'ai besoin de me poser et faire le point !". Je me suis dit qu'il fallait que je prenne quelques jours, que j'aille ailleurs, que je m'exile quelques jours, le temps de me retrouver, et de prendre du recul. Tu as complètement raison !
      ... Sauf que mon agenda est hyper rempli (contribuant à me donner cette impression de surmenage, d'ailleurs), et que je ne pourrais pas m'échapper avant au moins un bon mois, et ça me désespère... Ce qui ne fait que me conforter dans l'idée que j'en ai besoin le plus tôt possible !
      Bref, je vais tout faire pour suivre ton conseil, qui me semble être tout à fait judicieux (et presque vital), au plus vite !
      Et tenter d'être égoïste - mais j'ai déjà l'impression de l'être, alors bon, je manque peut-être là encore de recul !

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