vendredi 14 décembre 2018

Soirée en Club Libertin (1/2)

Je suis partie du postulat suivant : je suis très déprimée, au point de ne plus avoir réellement envie de vivre.... Alors c'est peut-être l'occasion de sortir la liste de "tout ces trucs que je dois faire avant de mourir" ?
Peut-être qu'ainsi, je vais réapprendre à aimer la vie ?

Cette fois-ci, j’ai voulu m’attaquer à une curiosité, un fantasme : Quid des soirées libertines ? Des orgies ? Du sexe libre et assumé ?

mercredi 5 décembre 2018

Et démissionner de l'Association

Suite à mes états dépressifs assez profonds, je suis suivie de près par une psychologue. Si nos premiers contacts m'ont laissés dubitative, et peut-être un poil haineuse ("cette femme n'a aucune empathie. Je crois qu'elle me hait. Je suis sûre qu'elle me juge. Je pense que je vais arrêter"), il s'avère en fait que cette femme n'a peut-être pas d'empathie, n'a certainement aucune pitié, est absolument tyrannique et m'oblige à me confronter à mes pires failles, mes hontes, mes traumatismes. Et elle ne me laisse pas ressortir tant que je n'ai pas été au bout des choses.
Bref : je l'aime.
Mais cette thérapie est un putain de chemin de croix quand même. 

lundi 26 novembre 2018

Soirée gay sur fond de fin de mondes

J'arrive avec une grosse heure de retard au bar gay où l'on se retrouve à chaque fois, mes amis et moi. Ça fait de nombreux mois qu'on ne s'est pas vu.

- Désolée du retard, j'ai profité d'être dans cette ville pour vendre ma chaise Ikéa que j'avais mise sur Le Bon Coin, et j'ai poireauté une demi-heure sur un parking sombre parce que je n'arrivais pas à joindre mon acheteuse - ça coupait chaque fois que j'appelais, genre comme si elle m'avait bloquée... Et en fait elle s'était gouré en me donnant son numéro, donc je harcelais un parfait inconnu qui, quelque part en France, est terrorisé par cette folle qui l'attendait sur un parking sombre à 22h avec une chaise de bar Ikéa.
- Ça ne te serait pas arrivée si tu avais des meubles Roche Bobois, pétasse !

jeudi 15 novembre 2018

Commerciaux à la con

Il y a le Commercial qui est ouvertement sexy et sûr de lui. Et puis il y a cette nouvelle tendance du Commercial-Nounours, qui joue la maladresse, la confidence et les compliments. Il tente de se rendre touchant, il est super sympathique et parfois un poil séducteur.
Très répandu en agence immobilière et dans les Sociétés de Services, cette population aime utiliser les termes "On ne va pas se mentir", et autre "Je vous comprends".

samedi 10 novembre 2018

Bonjour dépression, ma plus fidèle ennemie


Ça a commencé à mon retour du Brésil. Après le silence de Miguel, que je ne comprenais pas (ou que j’avais peur de comprendre), le brouhaha incessant de mes doutes, de mes peurs, de mes pensées.

Le retour à une situation trop familière : la déception, l’incompréhension, le sentiment d’abandon, les conclusions qui semblent s’imposer d’elles-mêmes. La tristesse, le chagrin, puis la rupture qu’il faut digérer et surmonter.

vendredi 19 octobre 2018

Adieu été, Adieu Brésil, Adieu Miguel



Miguel était à l’hôpital.
J'ai appris ça brutalement par une notification Facebook, et j’ai soudain cru comprendre que son silence n’était pas dû à moi, mais plutôt à un accident, voir une catastrophe. Quel égoïsme de ma part ! Alors qu’il était à l’hôpital, peut-être blessé ? Très malade ? Ou même dans le coma ?!

lundi 8 octobre 2018

Soirée à L'association avec mon Ex, sa Meuf, et une folle envie de tout nettoyer

Après la dernière réunion, je n'avais aucune envie de participer à quoi que ce soit - dans l'ensemble de toute façon, mon état d'esprit était plutôt sur la case "Je ne veux parler à personne, laissez moi seule je veux rentrer chez moi" du Monopoly de la vie.
Mais je m'étais engagée, on avait une animation où l'on attendait dans les 150 personnes, et je ne voulais pas planter les autres.

C'était un samedi, j'avais enchaîné 9h de boulot (après une nuit d'environ 4h et une inondation chez moi pour cause de pluies trop abondantes sur les coups de 6h du matin) avant de rentrer, accueillir des locataires qui venaient loger chez moi en Airbnb, enfiler une robe, des escarpins, commencer à essayer de me maquiller, avant de renoncer devant la largeur de mes cernes, et filer 70km plus loin pour une soirée chic-cocktail.

Bref, dès le début, je sentais que je mettais toutes les chances de mon côté.

jeudi 27 septembre 2018

Message de mon ex

Il était aux alentours de 19h, je collais des photos dans mon album photo de la Nouvelle Orléans, en me disant « Je suis heureuse d'avoir déjà fait la partie avec Miguel » (où j'ai écrit derrière les photos "Je suis amoureuse de lui", avant de les coller et personne n'en saura jamais rien à part moi), je pleurais un peu, et je me demandais si j'allais faire un album photo du Brésil - Correction : si j'étais capable de faire ça.
Je venais de voir que Miguel ne m'avait pas écrit, pas plus que le jour d'avant, ni le jour d'avant, ni le... Bref, je me disais « C'est terminé, vis avec ». Et je pleurais.

Quand j'ai reçu un texto :



lundi 10 septembre 2018

Mademoiselle B. sous LSD

Dans la liste des choses les plus incroyables que j'ai pu faire dans ma vie (liste que j'ai découvert avoir dressée mentalement malgré moi), prendre du LSD est clairement arrivé au sommet de mes expériences.

dimanche 26 août 2018

Je suis partie au Brésil retrouver un homme que je connaissais à peine : Conclusions

Ce qu'il reste du Brésil
Miguel et moi avons continué à nous écrire.
Bon, ce n'était plus tout à fait pareil : plus autant de tendresse, plus autant de petits surnoms. Mais un peu plus de "Private joke". Et de « te souviens-tu... ? ».
Parfois, il m'appelait "Little Chupacabra".

Dans l'ensemble, je me demandais ce qu'il se passait, ce qu'il ressentait. Et ça me bouffait.
Quid d'une suite ?
Quid d'un avenir entre nous ?

lundi 20 août 2018

Intermède à l'Association [Ce qu'il reste de moi après le Brésil]

Après le Brésil, les jours se sont enchaînés. Le quotidien s'est remis en place, insupportable.
Miguel a continué de m'écrire. 
J’ai passé deux semaines épouvantables, perdue, à haïr ma vie, mon quotidien retrouvé. A pleurer au Supermarché en voyant les étiquettes « Mangues du Brésil ». A avoir le cœur qui bat à la mention de ce pays.
Chaque barbu croisé dans la rue me faisait sursauter : « Miguel ?! »

Le pire a été lors d’une réunion de l’Association.

mardi 10 juillet 2018

lundi 18 juin 2018

Miguel : Et ensuite...

Ça aurait pu être une nuit sans lendemain.
J'ai cru que ce serait ça. Les "On se rappelle ?", j'ai passé l'âge d'y croire.

Et pourtant il m'a écrit.

lundi 11 juin 2018

Voyage à La Nouvelle Orléans (7/8) : jeudi et vendredi



Jeudi, au lendemain de mon incroyable nuit avec Miguel, je déprimai sincèrement.  
Mon binôme s’était levé de mauvaise humeur, prenant ses affaires et quittant la chambre sans un mot. 
J'ai supposé qu'il n'avait pas apprécié que je rentre tard.
Ou alors c'était parce que je n'avais pas mis le réveil - oui, il n'avait pas de réveil non plus, et comptait sur moi pour ça.
Moi j'avais besoin de raconter mon histoire, mon mélange de joie et de détresse, et je me suis retrouvée seule. 
Cela dit, avec le recul, il valait mieux que je n'en parle pas avec lui (qui pense qu'une femme qui a une sexualité est la dernière des salope).

Je suis sortie prendre mon petit déjeuner dans la cour de l'auberge, en me sentant franchement comme une merde, avec la folle envie de repartir, de rentrer chez moi, de me coucher dans mon lit avec mon chat et mes états d'âme - et là, les vieux démons remontent : Personne ne me parle, je n'arrive a rien, je ne suis qu'une petite fille effrayée. 
Personne ? 
Absolument pas : Glenn est arrivé sur ces entrefaites, m'a fait un hug, et a discuté avec moi. Et dans la foulée, aussi facilement que ça peut l'être aux usa - ou peut être dans les auberges de jeunesse, ou peut être juste quand on arrête de se poser des questions - j'ai rencontré de nouvelles personnes, et je les ai suivi pour un petit tour touristique. 
Il y avait Stuart, un artiste anglais, Glenn, une indienne, et une Ukrainienne.  
La journée était affreusement chaude. Le soleil nous tapait dessus, et je sentais ma peau chauffer. Stuart, qui était aussi blanc que moi, m'a filé un peu de son écran total. Et il a préféré rentrer, pendant que nous repartions vers le centre. 
L'une des pires idées de mon séjour : J'étais déjà moyennement dans mon assiette, et la chaleur m'écrasait. Mais surtout, je n'avais pas encore réalisé que j'étais avec une accro compulsive du selfie. 
Arrivés au centre-ville, j'ai voulu les emmener boire un verre - déjà parce que je crevais de soif. 
On a mis 1h30 pour faire 400 mètres. 
UNE PUTAIN D'HEURE ET DEMIE. 
Tous les deux pas, l'indienne (dont je serais incapable de retranscrire le nom, malheureusement) faisait un selfie. Mais pas elle toute seule hein : non, avec nous quatre à chaque fois. A CHAQUE FOIS.  Et pendant cette heure et demi, on grillait en plein soleil, et je commençais à me sentir de plus en plus mal. 
Sans compter mon envie de la tuer lorsqu'elle a dit « Oh, oui, c'est plus fort que moi, je fais des milliers de photos, tout le temps. Et en fait, je ne les regarde jamais après ! Ahahahah ! » 
J'ai fini par aller m'asseoir à l'ombre, parce que je ne tenais quasi plus debout. Je me sentais vraiment très mal – et j'avais tellement soif, bordel ! Je voulais juste un jus de fruits, on était à côté du café, mais elle faisait encore des photos, sans rien regarder, et je me disais « on y arrivera jamais ». 
Glenn m'a regardé, il a eu l'air très très inquiet. Il a récupéré les deux filles, et a dit que je devais absolument m'asseoir au frais et boire et manger quelque chose.
Après cette pause (où l’indienne s’est littéralement recouvert le visage de sucre glace pour prendre un « selfie rigolo »), j'avais juste envie de rentrer.  
Evidemment, ça a repris 1h. 
Je n'en pouvais plus. 
Je suis partie poser mes affaires près de la piscine. 
J'ai vérifié mes messages – évidemmentMiguel n'avait pas écrit. Evidemment, c'était une histoire d'une nuit – qu'importe si celle-ci semblait être tellement plus. 
« Tu sais que ça ne peut pas être de l'amour, n'est ce pas ? », me rabroue avec bienveillance Copine#1 à qui j'écris en renfort. 
Et puis je me suis souvenue que l'écriture me faisait du bien – alors j'ai commencé à écrire.  
Le soir, j'ai réussi à renouer un semblant de dialogue avec mon binôme. Puis j'ai passé un peu de temps dehors, sur le perron de l'auberge. J'ai discuté avec Frank, Mitsy, Eric. J'ai rencontré un américain dont je n'ai pas réussi à saisir le nom – son accent était tellement fort que je l'ai cru anglais. Il m'a ri au nez : « I love money, sex and god. I'm a fucking american !! ». 
J'ai ensuite rencontré Bernardo, mexicain qui était là pour un congrès sur le climat.  
Bref, une petite soirée très sympathique... Mais où clairement, je sentais que j'avais de plus en plus de mal à comprendre – il était temps que j'aille dormir ! 
J'ai continué à écrire avant de me coucher. 

Le lendemain, ça allait un petit peu mieux avec mon binôme. On a convenu d'aller manger ensemble au Hard Rock Café, et qu'ensuite on irait vadrouiller chacun de son côté.  
Je me suis dit qu'on trouvait seulement maintenant notre façon de fonctionner. 
J'ai été faire "Magazine Street", réputée pour ses magasins, notamment ses friperies. Sauf qu'en réalité, cette fichue rue faisait 10 km. Avec des endroits pleins de boutiques, mais aussi de longs espaces pavillonnaires où il n'y avait rien à voir. Au bout de 6km, j'ai jeté l'éponge : j'étais crevée, le ciel devenait franchement grisonnant, et j'en avais marre. J'ai fait une pause d'une petite demi-heure dans un parc, et je suis rentrée. 




Bon, très honnêtement, je me suis un peu perdue, et je suis passée par des endroits totalement dévastée et vraiment flippant. J'ai traversé des zones carrément abandonnées. Je n'en menais pas large, j'avais le dos trempé de sueur froide, et je priais pour ne pas me faire agresser. 
Heureusement, j'ai retrouvé mon chemin, et il ne m'est rien arrivé. A part d'avoir eu une sacrée frousse. 

Je me suis posée à l'auberge, sur un siège dans le salon. Eric est passé me dire bonjour. J'ai continué de taper mon texte, terminant de raconter ma nuit.  

2h54 (heure française). 
C'est l'heure à laquelle je me suis envoyé ce texte par mail (parce que je n'avais pas encore compris comment fonctionnait One Note) 
C'est précisément à cette même heure que je recevais un mail me notifiant un message de Miguel.  

J'ai lu, et relu, re-relu son message.  
Il m'avait écrit ! 
Et toute ma tristesse de ces deux derniers jours s'est envolée.

Frank est venu me chercher « Hé, c'est Storytime ce soir ! Viens avec nous ! ».
  
Tout le monde était réuni dehors, et, chacun son tour, racontait une anecdote qu'il avait vécu.
Entre rires et larmes, nous sommes passés de l'histoire de Stuart, anglais, qui avait fait l'amour si longtemps et brutalement que son pénis avait viré au noir... Et que tout l’hôpital était venu voir ça et rire, pendant que lui se demandait s'il allait voir son pénis tomber, à un récit très poignant de Mitsy, nous racontant comment elle avait vécu les attentats de Manchester, finissant par nous lire un poème qu'elle avait alors écrit sous le coup de l'émotion, et qui nous a tous fait pleurer.
Il y a eu l’histoire d'Eric, qui s'est retrouvé coincée dans une coulée de boue pendant des heures et qui a cru mourir.
Ou celle de Pauline, qui, un jour de manifestation étudiante, est tombée, son tee-shirt s’arrachant au passage et la laissant nue et pantoise devant tous ses profs et chefs d’université – qui ont eu la délicatesse de ne pas rire.

Ensuite nous sommes tous sorti au centre-ville, et je me suis fait alpaguer par des geeks bossant chez Facebook ('scuse) qui, sous prétexte de vouloir pratiquer leur français, m'ont traînés dans des bars où je ne voulais pas aller, et m’ont entraînés loin du reste du groupe – alors que c'était avec eux que je voulais passer ma soirée. Ils étaient méprisants, imbu d’eux même, et j'étais extrêmement mal à l'aise.
Pire, j'ai reconnu des coins que j'avais visité avec Miguel - quelle horreur, de retrouver ces endroits magiques accompagnés de ces trois prétentieux !
J'ai réalisé beaucoup trop tard qu'ils étaient complètement défoncés ; je ne m’en suis aperçu que lorsque l'un deux a manqué tomber sous les roues d'une voiture. Ils ont décidé de prendre un taxi pour rentrer, et durant tout le trajet, la fille du groupe, assise à côté de moi, avait des hauts le cœur qu'elle ravalait lentement, pendant que je me disais « pourvu qu'elle ne me gerbe pas dessus ».

J’ai retrouvé l’auberge et mon lit avec soulagement - bien que très déçue de cette soirée désagréable.  

lundi 4 juin 2018

Voyage à La Nouvelle Orléans (5/8) : Mardi et Mercredi, et soirée avec Glenn

Du coup lorsque je me suis levée, j’ai été, à mon tour, petit déjeuner seule.
Mais ça allait : j’ai embarqué un livre, je me suis fait un porridge avec des fruits frais et une infusion d’hibiscus, et j’étais au top.
Chris m’a rejoint. On a discuté. Je ne savais pas comment agir avec lui. Est-ce que je peux avoir des gestes d’affection ? Est-ce que c’était une histoire d’une nuit ?
Finalement, on a juste bavardé.

lundi 28 mai 2018

Voyage à La Nouvelle Orléans (3/8) : Les premiers jours avec mon binôme + Wrestlemania

Voyage à La Nouvelle Orléans (1/8) : Premières impressions
Voyage à La Nouvelle Orléans (2/8) : L'arrivée aux USA

Les deux premiers jours se sont plutôt bien passés – enfin, pas trop mal : mon compatriote et moi sommes partis à la découverte de La Nouvelle Orléans à pieds, abattant dans les 15 km par jour à chaque fois. Le temps était agréable : il devait faire une vingtaine de degrés. Le premier jour, nous avons arpentés les « coins à touristes », et fais quelques emplettes.


jeudi 24 mai 2018

lundi 21 mai 2018

Voyage à La Nouvelle Orléans (1/8) : Premières impressions

Ce voyage que j'attendais tant s'achève... Me revoilà à la maison, mon chat sur les genoux, deux semaines plus tard... Et l'impression qu'il s'est écoulé des années.
Pour résumer ?
J'ai eu des hauts et des bas, je ne me suis pas toujours  entendu avec mon co-voyageur, j'ai été extrêmement déçue par les USA, j'ai ressenti beaucoup d'émotions, j'ai rencontré un tas de gens, j'ai eu le sentiment de vivre, vivre, vivre si fort. J'ai adoré parler anglais, je me suis très bien intégrée, j'ai ri, j'ai un peu pleuré, j'ai baisé, je suis tombée amoureuse, j'ai vécu des moments inoubliables...
Oui, en seulement 10 jours.
Peut-être mon angoisse de l'avion m'a-t-elle poussée à vivre chaque instant comme le dernier ?
Quoiqu'il en soit, j'ai des milliers de choses à raconter !
#Teasing